La réouverture du jardin animalier repoussée à mai 2019
Les optimistes espéraient une réouverture du jardin animalier au 1er janvier. Il faudra patienter jusqu’au mois de mai.
« Pendant la fermeture du jardin animalier cet été, pour cause de grandes chaleurs, la présence de charançons infectant les agaves situés sur la falaise dominant le parc a été détectée. Depuis, tous les agaves infectés ont été enlevés. »
Mi-septembre, ce bref communiqué affiché sur les portes du parc zoologique et les réseaux sociaux a enfin fourni une explication à la fermeture de l’institution au public le 7 août dernier, en pleine saison touristique. La raison d’abord invoquée était la canicule et le besoin d’en préserver les animaux. Mais, très vite, le personnel s’aperçoit que la végétation est victime d’une attaque de charançons des agaves. Le symptôme de l’infection ? Des brunissements à la base des plantes qui couvrent la falaise dominant le parc.
Pas moins de 5 tonnes d’agaves ont été incinérées
Originaire du Mexique, le charançon des agaves, un coléoptère noir de 10 à 15 mm de longueur, a été introduit en Europe dès 1998 avec des plantes importées. En 2007, il a commencé à causer des dégâts, d’abord dans la région d’Hyères, puis un peu partout sur la Côte d’Azur. Il était presque inéluctable que la principauté soit un jour infestée à son tour.
Ces deux derniers mois, pas moins de cinq tonnes d’agaves ont donc été incinérées, essentiellement à titre préventif, pour éviter une propagation. « On a fait descendre des élagueurs sur la falaise et ils ont constaté la propagation. Pour éviter tous risques de chute et préserver le personnel, les visiteurs et les animaux du zoo, on a décidé de faire purger tous les agaves de la paroi », explique ainsi Denis Gerenton, le chef des jardiniers du palais.
Un travail titanesque nécessitant également des travaux de consolidation et de sécurisation ainsi qu’une revégétalisation de la falaise. Par conséquent, la réouverture du parc, annoncée dans un premier temps pour le 1er janvier, a finalement été prorogée jusqu’en mai prochain.
En attendant, tient à faire savoir l’équipe du parc, les 250 animaux sont « en pleine forme ».