Engagé dans le mouvement général de contrôle des déchets plastiques, Monaco vient d’interdire les pailles et bâtonnets de cette matière. Une tendance qui se généralise.
Depuis le 1er janvier, pailles et bâtonnets mélangeurs en plastique sont interdits en principauté. Les consommateurs sont donc priés de les remplacer par des objets en bambou ou en métal s’ils veulent conserver leurs habitudes. Une (bonne) résolution qui s’inscrit dans le cadre de la politique de réduction de la pollution par les plastiques voulue le pays.
Dans le même ordre d’idée, un label « restaurant engagé » va être lancé. Objectif ? Aider les restaurants, notamment ceux qui proposent des ventes à emporter, à supprimer tout emballages en plastique à usage unique. Le tout, gratuitement et de manière personnalisée.
Plusieurs initiatives locales et mondiales
Une initiative qui prolonge la démarche « commerce engagé », créée par la direction de l’Environnement en 2014. L’étiquette, partagée aujourd’hui par 67 commerces monégasques, favorise les pratiques éco-responsables chez les producteurs, commerçants et consommateurs de la principauté. Au Métropole, par exemple, la direction a remplacé les pailles et les verres en plastique par des modèles biodégradables en amidon de maïs.
« La réduction des déchets plastiques est un enjeu majeur pour la diminution des émissions de gaz à effet de serre puisqu’ils représentent environ 11 % des tonnages et 80 % des émissions de ces gaz issues de leur incinération », insiste Marie-Pierre Gramaglia, conseillère de gouvernement pour l’Équipement, l’Environnement et l’Urbanisme.
Récemment, la Nouvelle-Calédonie a adopté une loi visant à se débarrasser de tous les objets en plastique d’ici 2020. En mai 2018, l’Union européenne a ciblé dix produits en plastique à usage unique pour limiter la pollution des mers, océans et rivières. Elle souhaite les voir remplacer d’ici 2021 dans les pays de l’Union par des articles produits à partir de matériaux plus durables.