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Brève

A Nice, des Gilets jaunes au féminin

Manifestation du mouvement des gilets jaunes, au carrefour de l'Espérance, à Belfort, le 17 novembre 2018.

Après l’acte VIII de la mobilisation des Gilets jaunes, samedi, des femmes ont repris le flambeau de la contestation ce dimanche. A Nice, elles étaient plus d’une centaine dans les rues de la ville.

A Nice, plus d’une centaine de femmes Gilets jaunes ont défilé ce dimanche dans les rues de la vieille ville. Ce rassemblement, qui succédait à la manifestation de la veille, est passé par le cours Saleya avant de rejoindre la statue de la Liberté et le kiosque des Etats-Unis. Armé de sifflets et de tambours, ces femmes en gilets jaunes ont, entre autres slogans, réclamé la démission du président français Emmanuel Macron.

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Nouveaux rassemblements partout en France

Au lendemain de l’acte 8, des nouveaux rassemblements ont ainsi eu lieu partout en France. Mais d’un genre particulier puisqu’ils n’étaient ouverts qu’aux femmes. « En faisant cette première manifestation de femmes, on voulait avoir un autre canal de communication que la violence, car tout ce qui émerge du mouvement dans les médias ce sont les actes de violence et on oublie le fond du problème. Cette manifestation n’est pas féministe mais destinée à donner une image inédite au mouvement », a déclaré Karen, une des fondatrices du groupe « Femmes Gilets jaunes », citée par l’agence France-Presse (AFP).

Des centaines de femmes Gilets jaunes se sont également réunies à Paris avec des pancartes « Femmes précaires, femmes en colère », « On ne lâchera rien », « Je suis ta fille », « Je suis ta filleule », « Je suis ta mamie », « Je suis ta tante » ou « Je suis ta collègue » et scandant « Nous sommes les Gilets jaunes et nous allons gagner ! ».

D’autres rassemblements notables ont eu lieu à Toulouse, à Agen, à Montceau-les-Mines, en Saône-et-Loire, à Caen, à Lyon, à Saint-Étienne et à Nîmes où une centaine de femmes Gilets jaunes se sont rassemblées au stade des Costières avant de défiler jusqu’à la gare où,d’après Le Midi Libre, elles ont occupé des voies ferrées et bloqué le trafic ferroviaire.​