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Brève

Privée de Leaders Cup et éliminée de l’Eurocoupe, la Roca Team pense à l’avenir

La Leaders Cup se dispute ce week-end à Disneyland Paris, sans la Roca Team pas assez bien classée après un début de saison mitigé. Au point que les décideurs monégasques songent à du changement…

A l’occasion de la Leaders Cup, disputée ce week-end à Disneyland, huit équipes de Jeep Elite auront l’occasion de remplir une première ligne de palmarès en 2019. Parmi elles, l’Asvel se verrait bien enrichir son armoire à trophées avant de jouer les quarts de finale de l’Eurocoupe au mois de mars. Villeurbanne, auteur d’un excellent début de saison (13 victoires pour 4 défaites) croit également en sa bonne étoile. Tout comme Pau-Orthez. Les Béarnais restent en championnat sur huit victoires lors des neuf derniers matchs.

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Pas de Monaco cette année

Quant au triple tenant du titre, il regardera la Leaders Cup version 2019 à la télévision. Monaco n’est en effet pas assez bien placé pour participer à ce traditionnel rendez-vous réunissant les huit meilleures équipes de la phase aller de l’Elite. Une absence qui lève le voile sur la saison en clair-obscur de la Roca Team.

Certes, le club reste sur trois succès de rang dans les compétitions nationales. En Jeep Elite, la Roca Team est allée l’emporter à Nanterre (82-77) et a battu Fos-sur-Mer dans sa salle Gaston-Médecin (78-69). Elle s’est également qualifiée pour les quarts de finale de coupe de France contre Limoges (succès 62-59). Il n’en demeure pas moins que ses résultats sont largement en dessous des attentes.

Des problèmes en attaque

En Eurocoupe, la défaite à Vilnius (68-90) où elle a sombré lors de la dernière journée du Top 16, alors qu’une place en quarts de finale de l’Eurocoupe lui tendait les bras, a notamment beaucoup déçu. En Jeep Elite, elle ne pointe aujourd’hui qu’à la neuvième place du championnat, là où elle fut numéro un de la saison régulière lors des trois derniers exercices. De fait, si sa défense reste performante, c’est son attaque qui pose problème (79,9 points par match, douzième attaque de l’élite), loin de ses standards des dernières années.

Régulièrement diminué par les blessures, Monaco a recruté Sergii Gladyr en décembre. Prolongé une première fois jusqu’au 31 janvier comme « remplaçant blessure d’Amara Sy », l’Ukrainien vient d’être prolongé jusqu’à la fin de saison 2018-2019. Il offre ainsi une option supplémentaire à l’entraîneur monégasque confronté à de récurrents soucis de rotation d’effectif.

Sasa Filipovski dans l’œil du cyclone ?

Mais Sasa Filipovski n’en serait pas moins dans l’œil du cyclone à en croire les informations du journal L’Equipe. Selon le quotidien sportif, le club de la principauté chercherait en effet à se séparer de son entraineur slovène arrivé l’été dernier pour succéder à Mitrovic, parti à l’ASVEL. Pour le remplacer, les dirigeants monégasques auraient d’ores et déjà jeté leur dévolu sur Sasa Obradovic. Le Serbe de 50 ans a mené la saison passée les Russes de Krasnodar en finale de l’Eurocoupe, perdue contre Istanbul. Il a d’ailleurs été désigné entraîneur de l’année en Europe. Séparé à l’amiable du club russe début novembre, il est donc libre de s’engager avec le club de son choix.

Obradovic en approche ?

A Monaco, l’actuel directeur exécutif Oleksiy Yefimov le connait bien puisque les deux hommes ont déjà travaillé ensemble à Kiev et à Donetsk, club avec lequel Obradovic a remporté le championnat ukrainien en 2012.

Ancien meneur-arrière triple champion d’Europe et champion du monde avec la Yougoslavie en 1998, Obradovic est également passé, en tant qu’entraîneur par Cologne (champion d’Allemagne en 2006) et l’Alba Berlin. Un CV bien rempli qui plait du côté de la principauté. Encore faut-il se séparer de Filipovski. Or, un départ de l’entraîneur slovène, engagé jusqu’en 2020, coûterait cher au club du Rocher. Affaire à suivre…