Le Comité national de Suivi des Aires Marines protégées prépare son action
Vendredi dernier, se tenait la première réunion du Comité national de Suivi des Aires Marines Protégées (AMP), au Ministère d’Etat.
La Principauté poursuit son engagement pour protection marine. La Monaco Ocean Week a peine clôturée, le Comité consacrés aux Aires Marines Protégées tient déjà sa première réunion de travail. Composée de représentants de l’Etat, de la Fondation Prince Albert II, de l’Institut Océanographique, du Centre Scientifique de Monaco et des Directions de l’Environnement et des Affaires Maritimes, le Comité national de Suivi des Aires Marines Protégées est donc en charge de la gouvernance des AMP.
L’instance, qui définit les grandes orientations de la gestions de ces aires. Un Groupe de Coordination pour les AMP s’attachera à faciliter la mise en oeuvre de ces orientations, tandis que l’Association Monégasque pour la Protection de la Nature se voit confier la gestion quotidienne au travers de programme d’actions visant à préserver l’environnement des AMP.
La communication et actions de sensibilisation ont été abordées lors de cette réunion, qui a aboutit au projet de plan quinquennal de gestion de protection et de recherche scientifique dans ces aires marines. Il devrait être défini et mis en place par l’Association Monégasque pour la Protection de la Nature.
Les AMP de la Principauté
Pour rappel, la Principauté dispose de deux aires Marines Protégées : l’aire marine du Larvotto, principalement destinée à la conservation et à la valorisation d’un herbier de posidonies. Elle couvre une zone comprise entre le rivage et environ 600 m au large, sa superficie est de 33,6 ha dont 23 hectares sont classés en zone Ramsar, du nom de la Convention relative aux zones humides d’importance internationale. Et l’aire marine du tombant des Spélugues qui abrite des formations coralligènes ainsi que de nombreux habitats et espèces emblématiques (corail rouge, éponge, oursins diadèmes, grandes nacres).