Formule 1 : Niki Lauda, mort d’une légende
C’était le phénix de la Formule 1. L’Autrichien Niki Lauda, triple champion du monde (1975, 1977 et 1984) et double vainqueur du Grand Prix de Monaco (1975, 1976), s’est éteint le 20 mai 2019 à l’âge de 70 ans. En 1976, son accident et son duel épique face à James Hunt sont entrés dans la légende du sport automobile.
En 2013, le réalisateur Ron Howard sortait Rush au cinéma et revenait sur l’affrontement épique entre deux as du volant au talent fou : James Hunt et Niki Lauda. Ce dernier, victime d’un terrible accident le 1er août 1976 en Allemagne où il prit feu après avoir percuté un mur, a été en mesure de lutter pour le titre jusqu’à la dernière course de la saison (ndlr : Hunt remportera finalement le titre). Cela reflète le caractère insubmersible de ce grand grand champion né à Vienne en 1949.
Le doublé à Monaco
Issu d’une grande famille bourgeoise, il débute la Formule 1 en 1971 en se payant lui-même le volant d’une March. En 1974, Enzo Ferrari le recrute malgré la perplexité de nombreux observateurs. Le patron de la Scuderia ne regrettera pas son choix puisque Niki Lauda remportera le titre de champion du monde l’année suivante. Il en profite pour glaner deux années d’affilée (1975 et 1976) le Grand Prix de Monaco, une performance inédite à l’époque.
Sa carrière s’étirera jusqu’en 1985, avec un ultime titre en 1984 devant le Français Alain Prost. 180 Grands Prix, 25 victoires et 24 pole positions : l’ancien président non exécutif de l’écurie Mercedes est une légende. À jamais.