Protéger le carbone bleu, un défi planétaire
La préservation des écosystèmes de carbone bleu joueraient un rôle essentiel dans l’atténuation des changement climatiques. Un constat alarmant, puisque ces milieux sont bien souvent dégradés, comme le souligne une étude scientifique récemment menée par l’UNESCO, avec le soutien de la Principauté de Monaco.
Le Gouvernement Princier a récemment soutenu une étude scientifique menée par l’UNESCO, dont le rapport rappelle la valeur essentielle des sites marins : ces derniers abritent 15% des ressources de carbone bleu du monde, à savoir d’importantes réserves de carbone qu’il est nécessaire de protéger. En effet, la dégradation de ces milieux marins pourrait libérer des milliards de tonnes de CO2 et d’autres gaz à effet de serre dans l’atmosphère et les océans, accélérant ainsi le réchauffement climatique.
Herbiers marins, marais salés et mangroves : trois écosystèmes dégradés
Le carbone bleu désigne le carbone organique produit par les végétaux, notamment les feuilles de plantes, le bois, les racines, mais également celui qui émane des animaux en décomposition. Il est ainsi stocké par les écosystèmes océaniques et côtiers, qui deviennent alors de considérables sources d’émissions de CO2 lorsqu’ils sont détruits ou dégradés.
Herbiers marins, marais salés ou encore mangroves. Ces écosystèmes restent d’importants puits de carbone, les plus puissants de la biosphère. Ces milieux riches en carbone bleu ont jusqu’alors reçu beaucoup moins d’attention, contrairement aux récifs coralliens, et se voient aujourd’hui menacés, notamment en raison d’une dégradation de la qualité de l’eau et une réduction de leur superficie.
>> À LIRE AUSSI : Gunter Pauli ou l’incarnation de l’entrepreneuriat durable