Quel bilan pour l’Aéroport Nice Côte d’Azur en 2020 ?
Si la crise liée à la pandémie de Covid-19 a provoqué la forte baisse des résultats financiers, l’Aéroport Nice Côte d’Azur a néanmoins assuré ses missions de Service Public et accru la sécurité des passagers et opérateurs de la plateforme.
Malgré une chute sans précédent du trafic de passagers (50,9 % pour les vols domestiques, 77,7 % pour les vols internationaux) et une baisse drastique de 55 % de son chiffre d’affaires à 132 millions d’euros, l’Aéroport Nice Côte d’Azur n’a pas pour autant arrêté ses activités, en investissant massivement pour la sécurité et l’environnement.
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« Si le Groupe a traversé une crise inédite en 2020 et qui perdurera encore 2021, notre responsabilité de gestionnaire aéroportuaire est de faire en sorte que nos engagements en matière de sécurité et de respect de l’environnement ne soient pas remis en cause, a expliqué Franck Goldnadel, président du directoire des Aéroports de la Côte d’Azur. Nous nous considérons comme le laboratoire de l’aéroport de demain et nous nous devons d’être exemplaires et de tout mettre en œuvre pour en dessiner les contours : ceux d’un aéroport performant, sûr et neutre carbone à horizon 2030. »
Une précieuse aide lors de la tempête Alex
Ainsi, depuis mars 2020, le Groupe Aéroports de la Côte d’Azur a mené plusieurs opérations, en maintenant notamment les trois plateformes (Nice, Cannes-Mandelieu et de Saint-Tropez) fonctionnelles 7/7 jours et 24h/24h. Une gestion qui a notamment permis aux plateformes de Cannes et Nice d’accueillir des vols sanitaires et de venir en soutien aux opérations de secours lors de la tempête Alex, où le Terminal 1 de l’aéroport niçois avait servi de point de repli pour les sinistrés.
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Dans le même temps, le recours au chômage partiel, la signature avec les partenaires sociaux et le renoncement aux dividendes par les actionnaires sur l’exercice 2019 ont permis de préserver la trésorerie de l’entreprise. De ce fait, le résultat net du groupe s’établit donc à -25% du chiffre d’affaires, soit une perte de 33 millions d’euros. « Les résultats financiers du Groupe ne sont évidemment pas bons, mais sans l’engagement et le sens des responsabilités de l’ensemble des collaborateurs, ils auraient pu être bien pires » a résumé Franck Goldnadel.
Un engagement sans faille dans l’environnement
Un déploiement de moyens et d’énergie ont également permis à l’aéroport de figurer parmi les plus sûrs d’Europe en recevant l’ACI Health Accreditation (certification internationale qui valide le niveau d’excellence des mesures sanitaires mises en œuvre), tout en s’engagent auprès la profession à travers son adhésion à la Charte EASA, destinée à harmoniser les mesures sanitaires entre les aéroports.
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En effet, le groupe a su s’adapter à la crise sanitaire en engageant des investissements pour assurer la sécurité sanitaire et mettre en œuvre les mesures décidées par les autorités sanitaires (contrôles sanitaires, mise en place et entretien des équipements liés à la gestion des gestes barrières, produits et matériels de désinfection). Enfin, le groupe a fait le choix d’intensifier ses investissements en matière de préservation de l’environnement, avec notamment la poursuite de l’ensemble des actions programmées dans le cadre de son plan Cap 2030, visant à ne plus émettre un seul gramme de CO2 d’ici 2030.