Interview

Quentin Antognelli (aviron) : « La marche était trop haute »

Eric Marie/Mag Aviron

Le skiffeur monégasque n’a pas réussi à décrocher son billet pour les prochains Jeux Olympiques de Tokyo, lors de la régate européenne de qualification olympique qui s’est déroulée à Varese en début de semaine.

« Je n’ai pas grand-chose à me reprocher. Le niveau était vraiment très relevé, ça allait très vite, a reconnu Quentin Antognelli (26 ans) à l’issue de la régate. J’ai connu des petits problèmes techniques et physiques, mais je n’aurais pas pu faire mieux. J’aurais pu espérer entrer en finale A et finir sixième, au mieux. Mais finir dans les trois premiers, c’était mission impossible. »

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Une ultime chance de qualification à Lucerne

Malgré une concurrence rude dans cette compétition, le skiffeur de la Principauté a tout donné, sans réussir à accrocher pour autant l’une des trois places pour Tokyo. Cinquième de la première course (7.13.38), Antognelli s’est retrouvé en repêchage, où il s’est incliné de justesse face au Slovaque Zelinka. Après deux jours de report à cause du mauvais temps qui s’est invité sur Varese, le Monégasque a disputé sa demi-finale jeudi, terminant à la sixième place.

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Lors de la finale B, l’athlète de la Principauté a une nouvelle fois pris la sixième place, malgré un bon départ. À l’arrivée, pas de regret pour Quentin Antognelli, à qui il reste encore sur infime chance de qualification, à Lucerne (Suisse), du 15 au 17 mai prochain. Mais le niveau de la régate mondiale, qui attribuera deux billets pour Tokyo, promet d’être encore plus relevé.