Une princesse monégasque inspire le nouveau roman de Jean-Christophe Rufin
Derrière les traits de la princesse Hilda et de son quotidien dans la fictive Principauté de Starkenbach, se cache en réalité une princesse monégasque ! L’académicien Jean-Christophe Rufin, auteur de La princesse au petit moi a récemment révélé s’être inspiré de la Princesse Charlotte de Monaco, sur Europe 1.
Dans son dernier roman La princesse au petit moi, Jean-Christophe Rufin nous emmène dans la fictive Principauté de Starkenbach, un petit pays niché au beau milieu des massifs alpins, où se déroulent de bien intrigantes affaires politiques. Puisant dans son expérience d’ancien diplomate, l’académicien s’inspire des secrets d’États et des anecdotes historiques des cinq micro-États d’Europe que sont Andorre, San Marino, le Liechtenstein, Monaco et le Vatican. « Le travail d’un diplomate, c’est savoir ne pas tout dire », précise-t-il sur Europe 1, le 14 avril dernier, lors du programme radio Ça fait du bien.
Une princesse à l’esprit rebelle
Jean-Christophe Rufin dévoile s’être notamment inspiré de la Princesse Charlotte, la mère de Rainier III, pour le personnage principal du roman, la princesse Hilda. La Princesse Charlotte est née en 1898 à la suite d’une histoire d’amour entre Louis II de Monaco et d’une hôtesse d’un cabaret parisien, Marie Juliette Louvet. Finalement reconnue comme enfant légitime et adoptée par la famille Grimaldi, elle est devenue princesse héritière de la Principauté en 1922. « Elle n’a pas régné, puisque c’est son fils Rainier, qui a pris le trône, explique alors Jean-Christophe Rufin, mais on était allé la chercher pour que Monaco n’ait pas de discontinuité monarchique ».
Lors de cette émission de radio, le romancier revient sur une anecdote de la vie de la Princesse Charlotte : elle s’était choisie un chauffeur sans permis, « un ancien taulard qui avait fait trois hold-up et deux évasions », surnommé « René la Canne ». « Elle l’a rencontré comme visiteuse de prison. Elle a fait des pieds et des mains pour qu’il soit libéré » , poursuit Jean-Christophe Rufin avant de conclure : « l’histoire ne dit pas s’ils se sont aimés, mais il est resté à son service jusqu’à la fin ! »
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