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Brève

La Fondation Princesse Charlène et la R.N.L.I luttent dans le monde entier contre la noyade

lutte contre la noyade
RNLI

Depuis 2013, La Fondation Princesse Charlène de Monaco apporte un soutien financier essentiel aux projets mondiaux de prévention des noyades menés par la « Royal National Lifeboat Institution » (R.N.L.I.), basée au Royaume-Uni.

Steve Wills, responsable des programmes internationaux de la R.N.L.I., se souvient du moment exact où cette relation est née. C’était il y a huit ans, lors de la Conférence mondiale sur la prévention des noyades, organisée à Potsdam, en Allemagne. L’association britannique avait alors rencontré la Fondation Princesse Charlène de Monaco.

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Plus de 500 participants venus de 50 pays s’étaient réunis, mais « il était évident qu’il existait de nombreuses synergies entre les objectifs de la Fondation et ceux de la R.N.L.I. » se remémore Steve Wills. Depuis qu’ils se sont unis autour de leur mission commune de prévention de la noyade, les partenaires ont « sans aucun doute sauvé de nombreuses vies. »

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Des missions qui sauvent des vies en Afrique et en Asie

15 000… c’est le nombre d’enfants qui meurent de noyade au Bangladesh chaque année. La solution ? Apprendre aux jeunes à nager. Tournée vers la sécurité aquatique, la Fondation Princesse Charlène de Monaco accorde chaque année des subventions à la R.N.L.I. et à ses partenaires.

Jusqu’à présent, les dons ont facilité le programme de sauvetage et d’éducation communautaire « Seasafe » à Cox’s Bazar, dans le sud-est du Bangladesh, ainsi que les cours « SwimSafe » dans d’autres régions du pays. « SwimSafe est très efficace et les enfants qui suivent les cours de natation ont plus de 90 % de risques en moins de se noyer », explique Steve Wills.

Chaque jour, au Bangladesh, environ 40 enfants meurent par noyade

Steve Wills, responsable des programmes internationaux de la R.N.L.I.

Des projets similaires ont également été financés dans les communautés de pêcheurs de Zanzibar, en Tanzanie. En travaillant avec leur partenaire local, The Panje Project (T.P.P.), des adultes sont devenus des instructeurs et des enfants ont appris à nager. En 2018, 40 nouveaux instructeurs de natation ont enseigné la natation de survie à 2385 enfants. Grâce à ces programmes, les communautés s’équipent de compétences en matière de sauvetage qu’elles peuvent transmettre aux générations suivantes.

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« Une année pleine de défis »

Lorsque la pandémie s’est installée, de nombreux projets internationaux ont été mis en pause pour se conformer aux mesures de sécurité. Cependant, les possibilités d’adapter les projets existants pour prévenir les noyades, mais aussi pour contribuer à la sensibilisation et à l’information sur la sécurité concernant le Covid-19, ont rapidement été identifiées.

Au Bangladesh, la deuxième phase du projet Bhasa a débuté. Ce projet s’attaque à la noyade des enfants dans les zones rurales en menant des recherches, en organisant des cours de natation et en créant des crèches pour garder les enfants loin de l’eau, en toute sécurité.

En ce qui concerne la Tanzanie, des recherches supplémentaires ont été menées afin de mieux comprendre la situation en matière de noyade des personnes vivant dans et autour des communautés de pêcheurs du lac Victoria, le plus grand lac d’Afrique situé principalement en Tanzanie et en Ouganda, aux portes du Kenya. Un nouveau partenaire de projet a également été trouvé à Mwanza, une ville portuaire sur la rive du lac Victoria, afin d’étendre les initiatives de prévention des noyades dans le pays.

Tout cela a été réalisé tout en luttant contre la Covid-19 et en soutenant les projets temporairement interrompus pour s’assurer que « le personnel était toujours employé afin de pouvoir redémarrer l’activité dès que possible. »

Supervisant les programmes, avec dix ans d’expérience dans ce rôle, Steve Wills a conclu que « malgré une année difficile, de nombreux progrès ont été réalisés. »

Nous sommes extrêmement reconnaissants à la Fondation pour son soutien

Steve Wills, responsable des programmes internationaux de la R.N.L.I.

Le soutien inestimable de la Princesse Charlène

Selon Steve Wills, sans le financement de fondations comme celle de la Princesse Charlène, la R.N.L.I. « ne serait pas en mesure d’entreprendre ses activités de sauvetage. » Ainsi, l’association britannique a soumis des propositions de financement pour poursuivre les cours de natation à Zanzibar et dans la région de Barishal, au Bangladesh, ainsi que SeaSafe à Cox’s Bazar, pour le reste de l’année 2021.

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