La Principauté de Monaco vole au secours des abeilles sauvages
À l’occasion de la Journée mondiale des abeilles qui s’est tenue le jeudi 20 mai dernier, un événement créé par les Nations Unies en 2017, Monaco a rappelé son engagement pour la protection des pollinisateurs, un maillon essentiel à la vie sur Terre.
Selon les Nations Unies, près de 90% des plantes sauvages à fleurs dépendent de la pollinisation dans le monde, tout comme 75% des cultures vivrières de l’humanité. Autant de raisons de voler au secours de ces insectes indispensables à l’approvisionnement alimentaire mondiale, des nombreuses espèces qui se voient malheureusement en danger face aux activités anthropiques, telles que le développement de l’agriculture intensive en monoculture, le fractionnement de leur habitat naturel ou encore l’utilisation croissante des pesticides. En Europe, 9% des espèces d’abeilles et de papillons sont actuellement menacées, selon un rapport de l’IPBES.
Dix-huit espèces d’abeilles observées à Monaco
Depuis 2013, la Principauté a mis en place plusieurs hôtels à insectes pollinisateurs, entre Monaco et le Mont-Agel. En 2020, les suivis de six de ces installations ont permis d’observer que 18 espèces d’abeilles et 10 espèces de guêpes avaient élu domicile au sein du territoire monégasque. Autant d’espèces sauvages qui ne produisent pas de miel, contrairement aux abeilles domestiques, mais qui jouent un rôle essentiel pour notre écosystème. Leur mode de vie est en effet bien différent puisque ces abeilles solitaires n’ont pas de reine et vivent à proximité de leur nourriture, à savoir dans un périmètre d’une dizaine de mètres.
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