Le Conseil National insiste sur les lignes rouges dans un accord éventuel avec l’UE
Les élus nationaux veulent défendre les intérêts des Monégasques et protéger la souveraineté du pays.
A l’initiative du Parlement San Marinais, les représentants du Conseil National et du Parlement d’Andorre et de Saint Marin ont pu échanger sur l’avancée des négociations avec les autorités européennes, ce 2 juin.
Bien que cet éventuel accord d’association avec l’Union européenne auquel Monaco, Andorre et Saint Marin se sont engagés datent depuis 2015, cette négociation peine à avancer .
En effet, la crise sanitaire du Covid-19, la conjoncture internationale avec, entre autres, le Brexit ou bien la récente décision de la Suisse d’abandonner l’accord-cadre avec l’Union européenne, ou encore l’arrivée de nouveaux négociateurs côté européen en 2020, ont été source de ralentissement pour les négociations.
Des éléments non-négociables
La position de l’Assemblée Monégasque a été rappelée par le Conseil National, ainsi que la nécessité pour les trois pays de conserver leurs spécificités.
Fabrice Notari, Président de la Commission pour le Suivi de la Négociation avec l’Union européenne, a précisé les conditions qu’il sera hors de question de modifier :
- le respect, dans tous les domaines, de la priorité nationale pour les Monégasques (logement, emploi…);
- réserver, comme aujourd’hui, aux Monégasques, l’accès à la plupart des professions réglementées;
- l’autorisation préalable obligatoire à l’installation des résidents et des entreprises sur le territoire monégasque.
Pour le Conseil National, « ces points fondamentaux sont la condition même de l’attractivité, de la prospérité et de la pérennité du modèle économique et social monégasque. » Les élus nationaux restent derrière le Prince et aux côtés du son Gouvernement pour défendre la souveraineté monégasque.