Interview

3 questions à Charlotte Afriat (sprint) avant le début des Jeux Olympiques de Tokyo

Charlotte Afriat
Charlotte Afriat en route pour les JO de Paris 2024 ? (Photo © Comité olympique monégasque)

À quelques jours de s’envoler pour Tokyo, la sprinteuse monégasque, qui sera présente sur le 100 m au Japon, nous a accordé une interview express.

À seulement 18 ans, Charlotte Afriat s’apprête à vivre ses premiers Jeux Olympiques. Tombée dans l’athlétisme il y a seulement cinq ans, la jeune athlète monégasque a rapidement été attirée par la vitesse. Cela tombe bien, car dans cet exercice, elle ne cesse de performer. De quoi battre son record personnel sur 100 m (12’’27) lors des Championnats régionaux à Avignon.

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Charlotte, vous avez récemment battu votre record personnel. Vous attendiez-vous à un tel temps ?

Pas du tout (sourire). Mais il faut dire que les conditions étaient exceptionnelles, avec un grand soleil et du vent dans le dos, juste ce qu’il faut, pour que le chrono soit validé. Tous les éléments étaient avec moi ! J’étais blessée depuis quelques temps à l’ischio-jambier, j’avais du mal à me remettre de cette blessure. J’étais obligée de courir strapée. À Avignon, mon objectif était simplement de retrouver mes sensations, sans ressentir la douleur. J’y suis allé sans pression et à l’arrivée, j’ai été récompensée.

Quand le Comité olympique monégasque m’a appelé pour me dire que j’étais sélectionnée, j’ai sauté partout dans ma chambre !

Comment avez-vous appris votre invitation pour les Jeux Olympiques ?

J’étais en stage d’entraînement en Espagne. Le Comité olympique monégasque m’a appelé pour me dire que j’étais sélectionnée. J’ai sauté partout dans ma chambre ! C’est un rêve qui devient réalité. Pour un athlète, participer aux Jeux Olympiques, c’est le Graal. Je suis tellement heureuse. J’espère encore battre mon record personnel à Tokyo. Je me sens prête. Je suis complètement remise de ma blessure.

Qu’est ce que cela représente de courir sous les couleurs de Monaco ?

C’est beaucoup de pression. Mais c’est un sentiment incroyable. J’avais connu ça lors des Jeux Olympiques de la Jeunesse en 2018 en Argentine, où j’étais porte-drapeau. J’avais vécu ma plus belle compétition. J’espère revivre la même expérience à Tokyo, en plus grand. L’après Jeux ? Je n’y pense pas encore. J’ai les yeux rivés sur le Japon et nulle part ailleurs (rires).

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