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Analyse

Formule 1 : La malchance s’abat-elle sur Charles Leclerc cette saison ?

Charles Leclerc
Scuderia Ferrari

Harponné le week-end dernier dès le premier tour du Grand Prix de Hongrie et contraint à l’abandon, Charles Leclerc traverse une saison frustrante, marquée par de nombreux coups du sort. Retour sur une première partie de saison qui a vu le pilote monégasque frôler la victoire à Silverstone et manquer le départ du Grand Prix de Monaco après avoir signé la pole position.

Si la chance n’a pas souri à Charles Leclerc depuis le début de la saison, tout n’est pas à jeter pour autant. Car contrairement à sa devancière, la SF21 est bien née. Après une saison 2020 décevante, pour ne pas dire ratée, et en attendant le nouveau réglementent qui entrera en vigueur la saison prochaine, les supporters des flèches rouges pouvaient s’attendre au pire. Mais les ingénieurs de la Scuderia Ferrari ont réussi à corriger certains détails pour faire de la SF21 une voiture compétitive, à même de lutter chaque week-end pour le podium.

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Le traumatisme du Grand Prix de Monaco

Oui, mais voilà. Si Charles Leclerc a signé un début de saison prometteur et régulier (6e à Bahreïn, 4e à Imola, 6e au Portugal, 4e à Barcelone) qui s’est achevé en apothéose avec une pole position à Monaco, les ennuis ont commencé au lendemain de cette magnifique performance. Victime d’un problème mécanique à quelques minutes du départ, le Monégasque a été contraint à l’abandon. Une terrible désillusion. « Ce n’est pas facile à accepter » avait-il confié quelques minutes après le départ, avant d’ajouter : « J’espère qu’à Bakou, on se rattrapera ! »

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Pari tenu. Pour la deuxième fois consécutivement, Charles Leclerc signe la pole position, la deuxième de la saison. Mais en course, le rythme de la Ferrari n’est pas le même que lors des qualifications. Le Monégasque termine finalement quatrième au pied du podium. Monaco est déjà oublié. Quinze jours plus tard, pourtant, le circuit du Paul Ricard, à quelques centaines de kilomètres de la Principauté, ne lui sourit pas. Seulement seizième à l’arrivée. « C’est la course la plus difficile que j’ai fait en Formule 1, lance-t-il. On dégradait énormément les pneus. Il va vraiment falloir qu’on bosse car Carlos (Sainz) et moi on a eu beaucoup de mal. »

Si proche d’une troisième victoire en F1…

Septième puis huitième du double rendez-vous en Autriche, Leclerc arrive à Silverstone avec l’ambition de se relancer et imiter son début de saison. Quatrième sur la grille, le grand frère d’Arthur Leclerc va vivre une course haletante, qui a bien failli lui offrir sa troisième victoire en Formule 1. En tête de la course dès le deuxième tour après l’accrochage entre Lewis Hamilton (Mercedes) et Max Verstappen (Red Bull), le Monégasque mène pendant quarante-huit tours, avant de voir le Britannique fondre sur lui et le dépasser, à deux tours de l’arrivée et malgré une pénalité de dix secondes.

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Comme à Monaco, le scénario laisse d’immenses regrets à Leclerc. Décidément riche en émotions cette saison 2021. Et comme après sa première désillusion à Monaco, le pilote de la Scuderia donne rendez-vous au prochain Grand Prix. Contrairement à Bakou, à Budapest, le coéquipier de Carlos Sainz ne relève pas la tête. Pire, le sort s’acharne une nouvelle fois sur lui. Parti depuis la septième place sur la grille, Leclerc se fait percuter par Lance Stroll (Aston Martin) qui manque complètement son freinage dans le premier virage de la course. Un nouveau Grand Prix s’envole, en même temps que ses espoirs de résultat.

Une deuxième partie de saison plus heureuse ?

« Je sais que, parfois, les petites erreurs peuvent avoir de grandes conséquences. Mais je pense que ce n’est pas une petite erreur. Je ne pouvais pas voir Lance dans mes rétroviseurs, il était cinq ou six positions derrière moi, donc tenter quoi que ce soit au premier virage était irréalisable, a fustigé le Monégasque. Mais c’est la vie, ça arrive. C’est très frustrant. J’ai été assez malchanceux de mon côté durant cette première partie de la saison, mais c’est comme ça. »

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Alors que la saison ne reprendra que le 29 août prochain du côté de Spa-Francorchamps, en Belgique, pour l’un des Grand Prix les plus spectaculaires de la saison sur une piste toujours aussi fascinante, Charles Leclerc a l’occasion de recharger ses batteries pour attaquer cette deuxième partie de saison de la meilleure des manières. Animé par une soif de revanche ?