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Des taxis volants à l’aéroport de Nice ? Ce qu’il faut savoir sur les « vertiports »

Volocopter
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Le projet nommé « Urban Blue » a été lancé cette semaine.

La nouvelle est digne d’un roman de science-fiction. D’ici 2024, l’aéroport de Nice, accompagné des aéroports de Rome, de Venise et de Bologne, sera en mesure d’accueillir les premiers « vertiports » du monde. Des infrastructures qui recevront les avions électriques à décollage vertical (e-VTOL).

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Relier l’aéroport à la ville par la voie des airs

Ces nouveaux appareils électriques ont pour but de relier les aéroports aux zones urbaines, mais en volant. Le but serait donc de mettre fin aux bouchons terrestres aux abords des aéroports. Le projet Urban Blue consiste donc à étudier, concevoir et construire les vertiports et ses concepteurs ont bien l’intention de l’étendre à d’autres zones géographiques.

Au-delà de la réduction du trafic, s’ajoute la dimension écologique. Ce plan de développement de la Mobilité Aérienne Urbaine fait partie de l’engagement « zéro émission de CO2 d’ici 2030 », projet figurant dans la feuille de route remise à l’ACI Europe (Airports Council International).

© Volocopter

La Mobilité Aérienne Urbaine : un secteur en pleine croissance

Pour mettre au point ces e-VTOL, l’entreprise s’appuiera sur le partenariat industriel engagé en 2020 avec Volocopter, première entreprise au monde à développer et à exploiter des avions e-VTOL pour le transport de passagers et de marchandises au sein des zones urbaines. Par ailleurs, EDF Invest, actionnaire des Aéroports de la Côte d’Azur, soutiendra Urban Blue en tant qu’acteur international de référence sur le segment de la mobilité innovante et durable.

« Le développement de la Mobilité Aérienne Urbaine s’inscrit dans notre stratégie de forte accélération en matière d’innovation et de durabilité et nous permet d’améliorer encore les compétences de développement et de gestion de nos infrastructures », a déclaré Marco Troncone, Directeur Général de l’aéroport de Rome. La valeur marché de ce secteur en Europe pourrait d’ailleurs représenter quatre milliards de dollars d’ici 2030.

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