Le documentaire « Alick and Albert » remporte le prix spécial en Polynésie
Le film réalisé par Douglas Watikin, montre la relation entre le Prince Albert II et l’artiste australien Alick Tipoti dans un voyage naturel très enrichissant.
Après avoir reçu six nominations aux ASIN Awards 2021, « Alick and Albert » est aussi l’un des cinq films récompensés par un prix au 19ème Festival international du film documentaire océanien (FIFO).
L’art des peuples de la mer
Ce documentaire de 90 minutes retrace les échanges entre Alick Tipoti et le Prince Albert II. En 2018, l’artiste militant des langues indigènes accueille le prince Albert II de Monaco sur l’île de Badu, dans le détroit de Torrès, au nord de l’Australie.
Cette visite d’un souverain étranger dans la communauté Badulgal fait suite à une rencontre à Monaco en 2016 à l’occasion de l’exposition « Taba Naba », au Musée océanographique. Ensemble, ils discutent et comparent plusieurs similitudes et contrastes de leur communauté respective. Dans ce documentaire, on voit les deux personnages entrain de réfléchir sur la crise environnementale que le monde connaît actuellement.
Un sujet sensible pour tout le monde
Le film documentaire « Alick and Albert » évoque en même temps les rapports de l’Homme à la Nature. Le prince Albert II voit de ses propres yeux le mode de vie des habitants de Badu, tel qu’Alick. Une vie menacée par le changement climatique, la pollution des océans et de la surexploitation des ressources marines. Cette oeuvre cinématographique transmet également un message universel à tout public : celui de la paix, de la tolérance, du dialogue entre les différentes cultures et de l’harmonie entre monde humain et celui de l’océan.
Le jury a été très impressionné par ce film
Beckie Stocchetti, directrice exécutive du Festival international du film d’Hawaï
En récompensant ce film d’un prix spécial du jury, le FIFO reconnaît que cette oeuvre « met en valeur le travail des artistes indigènes et parle d’un problème global, planétaire : le dérèglement climatique. » Ce film est une « source d’inspiration pour nous tous », pour protéger les océans et « toute la vie marine qui s’y trouve ».