Les femmes les plus influentes de Monaco à la rencontre de jeunes lycéennes
Au lendemain de la Journée internationale des droits des femmes, l’Association des Femmes Chefs d’Entreprises de Monaco, en partenariat avec l’association She Can He Can, a organisé ce mercredi une conférence dans les salons du Monte-Carlo Bay Hôtel & Resort.
Elles n’auraient manqué cette rencontre pour rien au monde. Venues de Monaco, des communes limitrophes et même parfois des Alpes-Maritimes, près de soixante adolescentes ont posé tour à tour leurs questions aux trente intervenantes monégasques réunies pour l’occasion afin d’inspirer des vocations.
Issues de domaines variés, comme le yachting, l’architecture, le bâtiment, la logistique, les assurances, les cosmétiques, ou encore le secteur public, les personnalités monégasques ont profité de petits face à face pour éclairer l’avenir professionnelle de jeunes filles ambitieuses, qui ont profité de cette expérience pour poser un maximum de questions.
« Je n’avais pas d’idée de métier, mais ces rencontres m’ont permis d’en savoir plus sur le domaine du commerce, confie Emma Casarubbia, venue spécialement de Drap pour assister à l’évènement. Cette initiative change du milieu scolaire. Et voir toutes ces femmes, ça fait plaisir. »
Pour Vanille Raymond, lycéenne dans l’établissement Estienne d’Orves à Nice, ces entrevues ont permis d’éclaircir les mystères sur les parcours de ces femmes d’exception. « On ne sait jamais comment les personnes parviennent à arriver là où elles en sont aujourd’hui. Ces échanges nous ont permis de savoir comment bien s’orienter pour atteindre la place que l’on souhaite. »
Des intervenantes venues de tous les horizons
Parmi les intervenantes étaient notamment présentes Johanna Houdrouge, présidente de l’Association des Femmes Chefs d’Entreprises de Monaco et vice-présidente de Mercure international Monaco, société d’import-export fondée en 1986 et Lindsay Meckenzie-Wright, directrice adjointe de l’International School of Monaco.
Mais aussi Sabine Holz-Strautmann, cadre et responsable dans une banque monégasque, membre de l’Association des Femmes Chefs d’entreprises de Monaco depuis quatorze ans, Céline Cottalorda, déléguée interministérielle pour la protection et la promotion des droits des femmes, Benoîte Rousseau de Sevelinges, directrice du CHPG ou encore Laurence Garino, chef de cabinet du ministre d’Etat Pierre Dartout.
Cette dernière a d’ailleurs beaucoup apprécié la démarche. « J’ai toujours aimé transmettre et partager mes expériences dans mes différentes fonctions en aidant les plus jeunes et en facilitant leurs choix dans leur orientation. Pouvoir échanger avec toutes ces jeunes filles est un réel message d’espoir. »
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Anne-Marie Noir, présidente des laboratoires ASEPTA depuis 2002, était également présente pour évoquer son expérience. « L’objectif est d’expliquer aux jeunes filles qu’elles peuvent entreprendre et que ce n’est pas uniquement les hommes qui peuvent le faire. Dans une entreprise, il faut des compétences féminines et masculines. Nous ne sommes pas dans une approche féministe, mais plutôt là pour dire que les femmes peuvent faire aussi bien que les hommes. »