Récit

Nadia Murad, victime de l’Etat Islamique en 2014, a raconté son histoire au Prince Albert II

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Palais Princier - E. Mathon

Le 9 mai dernier, le Prince Albert II a reçu Nadia Murad, militante des droits de l’homme yézidie, en audience au Palais Princier.

En 2018, Nadia Murad obtenait le Prix Nobel de la Paix. 4 ans plus tôt, la jeune femme était capturée par l’Etat Islamique avant d’être détenue plusieurs mois comme esclave sexuelle. Lorsqu’elle s’enfuit, elle prend le chemin du militantisme et agit contre ceux qui ont également assassiné ses frères et sa mère.

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Le Prince a rappelé son soutien aux survivantes de violences sexuelles liées aux conflits dans le monde. Le Souverain a également mis en avant la possibilité, pour Monaco, de participer à différents projets en matière d’éducation et de santé. L’ONG Nadia’s Initiative sera notamment mise en relation avec l’organisation Mission Enfance Monaco. La militante souhaite reconstruire hôpitaux et écoles.

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En plus de défendre les droits des minorités ethniques et de lutter contre l’utilisation du viol comme arme de guerre, Nadia Murad se bat pour la communauté yézidie, à laquelle appartenait sa famille. Le 2 mai, sur Twitter, elle rappelait le quotidien des Yézidis de retour à Sinjar (ville où elle-même est née, NDLR) qui doivent de nouveau fuir à causes des conflits armés.

La jeune femme a offert son autobiographie, « Pour que je sois la dernière », au Prince Albert II, accompagné d’une poterie réalisée par une femme yézidie.