Le Prince Albert II inaugure la nouvelle résidence du Cap Fleuri
Cet établissement allie modernité et humanité pour les 78 résidents présents.
C’est le vendredi 9 décembre dernier que le Prince Souverain a officiellement inauguré le bâtiment du Cap Fleuri entièrement rénové. Né en 1943 grâce au Prince Rainier III et la Princesse Grace, la structure originelle ne répondait plus aux besoins des résidents.
Aux côtés du Prince Albert II, notamment : Christophe Robino, Conseiller de Gouvernement-Ministre des Affaires Sociales et de la Santé, Brigitte Boccone-Pagès, Présidente du Conseil National et Benoîte de Sévelinges, Directrice du Centre Hospitalier Princesse Grace. Les équipes du service gérontologie étaient également présentes.
Le Souverain a coupé le ruban rouge, avant de visiter les lieux, sans oublier de saluer les résidents. Ces derniers bénéficient désormais d’un Cap Fleuri refait à neuf, avec 78 lits répartis sur quatre unités d’hébergement. 61 femmes et 17 hommes, âgés de 88 ans en moyenne, sont les heureux pensionnaires d’un établissement qui se veut « à la fois moderne et chaleureux », selon Damien Aimé, attaché de Direction.
Ce dernier s’est exprimé au micro de Monaco Info : « Nous avons, sur ce nouveau bâtiment, un certain nombre d’innovations technologiques à disposition pour le confort et la sécurité optimale des résidents. (…) La résidence du Cap Fleuri dispose de nombreux lieux de vie : des salles d’activité sur chaque étage, une chapelle, une boutique et des salles de restaurant dans chaque unité d’hébergement. »
LIRE AUSSI : Fondation Hector Otto : le bien-être des séniors avant tout
Sol connecté dans les chambres pour détecter les chutes et service hôtelier à destination des résidents font partie des grandes nouveautés, particulièrement plébiscitées par les résidents et leurs familles.
« Ce sont des patients qui arrivent avec de nombreuses polypathologies qu’il faut prendre en compte, commente le Dr. Sandrine Louchart de la Chapelle, chef du service de gériatrie clinique du CHPG, sur Monaco Info. La réflexion a été la mise en place d’un étage sécurisé pour prendre en charge en toute sécurité les patients qui présentent des troubles neurocognitifs, comme la maladie d’Alzheimer. Après, il y a eu la réflexion par rapport au lieu, par rapport à la chambre, à l’espace, au lieu de vie, pour essayer d’humaniser le plus possible, mettre la personne âgée au centre du projet. »