Des caméras sous-marines télécommandées déployées au Larvotto grâce à la Fondation Prince Albert II
Cette technologie, utilisée pour la première fois en Méditerranée, permet de recenser la faune marine.
Il s’agit d’une action conjointe entre la Fondation Prince Albert II de Monaco, Community Jameel, l’Association monégasque pour la protection de la nature, et Blue Abacus : l’entreprise australienne pionnière des sciences marines.
Concrètement, le projet utilise des systèmes de caméras sous-marines appâtées (BRUVS) pour filmer, compter et analyser les populations de poissons et autres espèces marines. Ces caméras dernier cri, permettront de visiter les habitats les plus profonds de la réserve marine du Larvotto, tels que les fonds sableux ou rocheux situés entre 40 et 50 mètres de profondeur.
Reconstituer les populations de poissons
Deux campagnes de surveillance seront menées sur une période d’un an, ce qui permettra d’obtenir des données fiables qui éclaireront les efforts de Monaco, dans le but final de reconstituer les populations de poissons en Méditerranée.
La mer qui borde la Principauté possède en effet une biodiversité unique avec d’importantes populations de plusieurs espèces marines, dont le thon, les requins, ainsi que des espèces endémiques et gravement menacées, comme le phoque moine de Méditerranée.
« Soutenir le développement des données scientifiques par des outils innovants est une condition essentielle pour assurer une protection optimale du milieu marin. Les caméras nous permettront de développer nos connaissances sans perturber la vie marine, ce qui constitue, à mon sens, une réelle valeur ajoutée », a commenté Olivier Wenden, vice-président et CEO de la Fondation Prince Albert II.