Alerte : des emails frauduleux envoyés au nom de la police monégasque
Il ne faut surtout pas y répondre, prévient la Direction de la Sureté publique.
Depuis plusieurs jours, des emails frauduleux au nom de la Direction de la Sûreté Publique de Monaco sont diffusés en masse, de manière non ciblée, depuis des adresses de messagerie différentes, échappant pour certaines aux filtres anti-spam des fournisseurs de messagerie.
« Il s’agit d’une campagne malveillante de tentative d’hameçonnage (ou « Phishing ») ayant pour finalité d’escroquer de potentielles victimes qui répondraient au message », précise la police qui a lancé une alerte.
Ces emails, sous forme de convocation, informent leurs destinataires qu’ils sont prétendument poursuivis pour des faits de nature sexuelle et sollicitent de leur part l’ouverture d’un document au format PDF contenu en pièce jointe, ainsi que l’envoi d’une réponse par courriel.
La marche à suivre
Les personnes qui reçoivent ce message sont invitées à :
- Ne pas répondre à l’expéditeur
- Ne pas ouvrir le document joint au format PDF
- Faire suivre l’email reçu à l’adresse cyber@gouv.mc
- Signaler dans sa messagerie le courrier et/ou l’expéditeur en tant qu’indésirables
- Procéder à la suppression définitive du message à l’issue du signalement
De manière générale, les autorités rappellent que :
- La Direction de la Sûreté Publique n’envoie jamais de telles convocations par email.
- Les seules adresses courriel utilisées par les Services gouvernementaux sont de type xxxx@gouv.mc
- Il ne faut pas se fier à l’intitulé de l’expéditeur, qui peut être choisi librement par l’auteur, ni à l’objet du message.
- L’adresse email réelle de l’expéditeur doit être vérifiée en touchant le champ < expéditeur > (sur smartphone) ou par clic droit avec la souris (sur PC).
- Certaines adresses email sont spécialement créées pour ressembler à des adresses légitimes à un petit détail près tel que le remplacement la lettre (i) par la lettre (l), l’ajout d’un point (.) ou de tout autre caractère, afin de créer la confusion.