Que faire si les sirènes de la Principauté retentissent pour signaler un danger ?
Nous les entendons chaque premier mercredi du mois à midi pour un essai, mais quel comportement doit-on adopter si elles sonnent en-dehors de l’exercice mensuel ?
À Monaco, les sirènes couvrent l’intégralité du territoire. Il y en a six au total, installées sur les toits des établissements suivants : le Stade Louis-II, l’école de Fontvieille, la Sûreté Publique, la Caserne des Carabiniers du Prince, le Lycée Technique et Hôtelier et l’hôtel Méridien.
Si elles sont activées chaque premier mercredi du moi à la mi-journée, en dehors de cette période de test, leur déclenchement indique un danger imminent lié à accident majeur, qu’il soit d’origine naturelle ou technologique, comme un nuage toxique, un accident nucléaire ou une tempête.
Se confiner
Lorsque le Signal National d’Alerte retentit, la population doit se confiner, et suivre scrupuleusement les consignes de sécurité suivantes :
> Ce qu’il faut faire :
- Rester à l’abri
- Couper le chauffage, la climatisation, la ventilation
- Allumer la radio ou la télévision afin d’écouter les consignes émises par les autorités
- Consulter les comptes officiels des autorités sur les réseaux sociaux pour se tenir au courant des consignes
> Ce qu’il ne faut pas faire :
- Rester dans son véhicule
- Ouvrir les fenêtres ou rester près des vitres
- Aller chercher ses enfants à l’école (ils seront pris en charge par l’établissement)
- Allumer une flamme ou le gaz
- Prendre l’ascenseur
- Quitter son abri sans consigne des autorités
- Téléphoner à tous ses proches, car les réseaux doivent rester disponibles pour les secours
Pour le distinguer, sachez que ce signal d’alerte comporte trois séquences d’une minute et quarante et une secondes avec une interruption de 5 secondes entre chaque séquence. Il est déclenché sur ordre du Ministre d’Etat depuis le Centre de Supervision et de Commandement Opérationnel (CSCO) de la Sûreté Publique ou depuis le Centre National de Gestion de Crise (CNGC).
Pour l’anecdote, ce système d’alerte a été instauré à l’origine lors de la Seconde Guerre mondiale, afin de prévenir les populations en cas d’attaque aérienne.
Le cas particulier des écoles
Les enseignants ainsi que l’ensemble des personnels des établissements scolaires se voient remettre, à chaque rentrée scolaire, des Plans Particuliers de Mise en Sûreté (PPMS) qui décrivent scrupuleusement l’attitude à adopter en cas de risques majeurs. Pour vérifier la bonne mise en œuvre de ces consignes, des exercices sont organisés trois fois par an.
À noter que la fin de l’alerte est annoncée par un signal continu de 30 secondes. Le danger est passé, la vie peut reprendre son cours.