Jeux des petits États d’Europe : quelles chances de médailles pour la délégation monégasque ?
Engagés dans 10 disciplines, 98 sportifs monégasques défendront les couleurs de la Principauté lors de la 19e édition des Jeux des petits États d’Europe, qui se dérouleront du 29 mai au 3 juin.
Zoom sur les forces en présence et les athlètes qui pourraient se distinguer en remportant une médaille.
Lucas Catarina (Tennis)
Récent vainqueur de trois tournois cette année, le Monégasque arrive à Malte avec le plein de confiance.
« J’espère continuer sur cette lancée, sourit Lucas Catarina. C’est toujours très motivant de porter les couleurs de Monaco. L’objectif est d’aller au bout en simple et en double avec Valentin (Vacherot).»
Déjà médaillé de bronze et d’argent, Lucas Catarina entend franchir cette année la dernière marche pour enfin décrocher l’or, lui qui fait partie de la poignée d’athlètes monégasques à avoir remporté l’or lors des Jeux Méditerranéens.
Jérémy Moutout (Voile)
Pour sa première participation aux Jeux des petits États d’Europe, Jérémy Moutout aborde la compétition avec des ambitions.
« Je suis assez confiant, nous a-t-il confié. Je connais l’ensemble de mes adversaires, qui sont les mêmes que sur le circuit international. À moi de faire ce que je sais faire pour aller décrocher une médaille.»
Ces Jeux lui permettront également de se jauger en vue des prochains Jeux Olympiques de Paris 2024. « C’est ma première régate depuis un moment. On va voir où j’en suis.»
Téo Andant (Athlétisme)
Déjà médaillé d’or lors des deux dernières éditions sur le 400 m, Téo Andant vise le triplé à Malte. Sans oublier non plus le relais (avec Giovanni Molino, Thomas Mironenko et Karim Sfaxi), où il a glané l’or en 2019 au Monténégro et le bronze en 2017 à Saint-Marin.
« Je me sens bien. Je suis déterminé à faire un bon chrono, confie-t-il. Cette année, je vise aussi les championnats du monde avec la France fin août à Budapest. Si j’ai l’occasion de faire les minimas pour la compétition sur ces Jeux des petits États, je ne m’en priverai pas.»
Théo Druenne (Natation)
Présent lors Mare Nostrum Monaco où il réussi à se hisser en finale (8e) du 400 m nage libre en signant son meilleur temps sur la distance, le jeune nageur monégasque espère décrocher pas moins de quatre médailles.
« Je vise l’or sur le 800 m et le 1500 m nage libre, lance-t-il. Mais aussi des médailles sur le 400 m nage libre et le 4×200 m nage libre en relais. Nous avons travaillé toute l’année pour cet objectif. On veut vraiment ramener le plus de médailles possibles pour la délégation monégasque. »
Cédric Bessi (Judo)
Il ne sera pas à 100% de ses moyens. Après deux opérations au genou, le judoka monégasque (-73 kg) revient de blessure et profitera de ces Jeux des petits États pour reprendre doucement. Mais avec l’envie de gagner.
« J’y vais pour aller le plus loin possible et si je peux ramener l’or, je ne m’en priverai pas, affirme-t-il. J’espère réaliser une grande performance pour me remettre en confiance.»
Anne Baldoni (Squash)
En attendant la relève, Anne Baldoni est toujours là, prête à faire briller les couleurs de la Principauté en squash.
« Je pense que ce sont mes derniers Jeux. J’espère que les jeunes vont me battre rapidement et prendre ma place, sourit-elle. Je vais tout faire pour ramener une médaille en simple.»
Tête d’affiche d’une équipe soudée, Anne Baldoni a conscience d’avoir un rôle important à jouer aux côtés de Natalia Berrin et Camilla Zerbo, qui feront quant à elles le double ensemble en plus du simple.
Xiaoxin Yang (Tennis de table)
Elle fait partie des leaders de cette délégation monégasque, comme à chaque compétition. Et comme toujours, Xiaoxin Yang ne visera rien d’autre que la médaille d’or.
« Je vais tout donner en simple et j’espère aussi accrocher l’or en double. » Pour réaliser le triplé après ses médailles d’or au Monténégro (2019) et en Islande (2015), la pongiste monégasque s’est entraînée tous les jours.
Quart de finaliste de l’Open de Singapour, Xiaoxin Yang est actuellement la 15e joueuse mondiale de la discipline. De quoi aborder la compétition avec le costume de favorite.
Boris Jeremenko (Tir)
Il a déjà remporté toutes les médailles possibles. L’or en Islande (2015), l’argent au Monténégro (2019) et le bronze à Saint-Marin (2017).
Mais Boris Jeremenko a encore soif de succès. « Mentalement, je me sens prêt à me battre pour une nouvelle médaille, même si la concurrence s’annonce rude avec les tireurs islandais, souffle-t-il. Ma dernière compétition remonte aux championnats de France en février dernier (9e), mais je suis prêt pour ces Jeux.»
L’équipe de basket-ball 3×3
Parmi les deux disciplines qui font leur apparition dans la compétition avec le rugby à 7 (voir ci-dessous), le basket-ball pourrait bien permettre à la délégation monégasque de ramener une médaille.
Emmenés par la pépite de la Roca Team, Loïc Noudogbessi, qui sera entouré de Paul Giret, Matis Moncada et Hugo Voulfor, les hommes de Philippe Beorchia abordent la compétition sans pression. Mais pas sans ambitions.
« Nous avons un groupe jeune, peu expérimenté, mais on a confiance en nos qualités, analyse Loïc Noudogbessi. Nous voulons repartir de Malte médaillés. Cela serait incroyable pour le groupe et pour la délégation monégasque.»
L’équipe de rugby à 7
À l’image du basket-ball, le rugby à 7 fait cette année son apparition pour la première fois dans la compétition. « Nous sommes motivés à l’idée de disputer ces premiers Jeux, s’enthousiame le sélectionneur, David Bolgashvili.
On ne sait pas trop à quoi s’attendre par rapport au niveau de la compétition. Mais l’objectif est évidemment de bien figurer et de gagner. Nous sommes des compétiteurs. »
Avec Ioan Tolosano, Ian-Sören Cabioch, Florian Rodrigo ou encore Dorian Danthez, cette sélection à de nombreux arguments pour prétendre à la victoire.
Le chiffre : 532
Comme le nombre de médailles remportées par Monaco depuis la première édition en 1985 (134 or, 160 argent et 238 bronze). Monaco se classe quatrième pays sur neuf au total.