Michel Boeri : « En 2025, on fera tout pour que le contrat soit renouvelé. »
Le président de l’Automobile Club de Monaco (ACM) a évoqué l’avenir du Grand Prix de Monaco, pour l’instant assuré d’être au calendrier pour au moins encore deux ans.
Président de l’ACM depuis 1972, Michel Boeri s’apprête à vivre son 52e Grand Prix de Monaco. Un Grand Prix qu’il défend avec passion, malgré les exigences financières de Liberty Media, les propriétaires américains de la Formule 1.
« En ce qui nous concerne, on fera tout pour garder le Grand Prix parce que chez nous, c’est une tradition, une image importante et mondiale, a-t-il déclaré pour Monaco-Matin en amont du 80e Grand Prix de Monaco. En 2025, on fera tout pour que le contrat soit renouvelé. »
Véritable mythe aux yeux des fans de la Formule 1, le rendez-vous monégasque a pourtant vu sa place au calendrier du championnat du monde remise en question par les propriétaires de la F1.
Lutter face au pays de Moyen-Orient
« Ce qui compte, c’est la puissance de l’offre, pas la durée pour les Américains. Si un pays du Moyen-Orient met sur la table dix fois plus d’argent que nous, on est mort, comme tous les GP au monde. On a beau avoir été un des berceaux du sport automobile, on sera out, a-t-il confié pour L’Équipe, avant d’ajouter pour Monaco-Matin :
Monaco essaye d’offrir une spectacle sportif que d’autres n’ont peut-être pas. Si les patrons du cirque ne ressentent pas cette subtilité, c’est évident qu’on est mort. Mais s’ils ne sont pas trop obnubilés par une idéologie, il est certain que Monaco à sa place au championnat du monde. C’est un moment spécial. »
Un contrat jusqu’en 2025 qui comporte quelques points à respecter, notamment concernant le nombre de places VIP. Parmi les nouveautés, « une structure pourrait être placée en entrée des stands en 2024 et pourrait contenir jusqu’à 600 personnes. »