Moustique tigre : le Gouvernement Princier appelle à la vigilance
Cet insecte peut transmettre des maladies virales comme la dingue.
Les beaux jours sont synonymes de douceur, de barbecues, de baignade… Mais ils marquent aussi le retour des moustiques ! Et d’une espèce particulière à laquelle les autorités monégasques se méfient : le moustique tigre.
Apparu à Menton en 2004, il procure depuis chaque été les mêmes angoisses. « Il a colonisé de manière irréversible les Alpes-Maritimes et la Principauté de Monaco », indique un communiqué du Gouvernement diffusé jeudi 8 juin.
Rppelez-vous l’année dernière, plusieurs cas de dingue transmis par ce moustique avaient été détectés dans les Alpes-Maritimes et le Var. Cet insecte de moins d’un centimètre peut également être à l’origine d’épidémies de chikungunya, ou de zika. Il est reconnaissable par ses rayures noires et blanches sur le corps et les pattes et ses ailes totalement noires.
Comment se prémunir ?
La prévention d’une épidémie de chikungunya, dengue ou zika à partir d’un cas importé (personne ayant séjourné en zone d’endémie et présentant la maladie à son retour) repose sur les recommandations suivantes :
- La démoustication des espaces publics et des chantiers
- La réduction du nombre de moustiques par la suppression des eaux stagnantes sur les terrasses et dans les jardins (coupelles, pots, vases, rigoles, etc.)
- La répulsion des moustiques par des sprays cutanés adaptés ou des diffuseurs et spirales anti-moustiques (à appliquer également durant la journée)
- L’utilisation de moustiquaires de fenêtre et de lit
- L’identification précoce de cas importés de chikungunya, dengue ou zika afin de permettre la mise en œuvre immédiate des mesures de santé publique.
À noter que ces maladies ne se transmettent pas de personne à personne, mais si le moustique pique une personne infectée, il peut aspirer le virus et le transmettre à un sujet sain à l’occasion d’une nouvelle piqûre.
Quels sont les symptômes ?
Il y a suspicion de chikungunya ou de dengue chez une personne présentant une fièvre supérieure à 38,5°C d’apparition brutale et au moins un signe parmi les suivants : maux de tête, douleurs articulaires, douleurs musculaires, lombalgies, ou douleurs derrière les yeux.
Quant au zika, il est suspecté en cas d’éruption cutanée (avec ou sans fièvre) et au moins deux signes parmi les suivants : yeux rouges, douleurs articulaires, douleurs musculaires. Une analyse de sang permet de confirmer le diagnostic.
En cas de doute, et dans l’attente d’une consultation en urgence chez le médecin traitant ou au service des urgences du CHPG, il est fortement recommandé d’utiliser un répulsif cutané adapté pour le patient et son entourage proche.