Brève

Le Centre Scientifique de Monaco et l’Université Côte d’Azur organisent un colloque sur le stress environnemental

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De gauche à droite : le Dr Dorota Czerucka chercheuse au sein du CSM, Denis Allemand, Directeur Scientifique du CSM et le Dr Paola Furla chercheuse au sein de l'Université Côte d'Azur - © LIA-ROPSE

Le rendez-vous est donné dans l’amphithéâtre du lycée Rainier III.

Ce vendredi 13 octobre, le lycée Rainier III de Monaco accueillera le quatrième colloque « Interactions, des molécules à l’homme et leur environnement », organisé conjointement par le Centre Scientifique de Monaco (CSM) et l’Université Côte d’Azur, dans le cadre de leur laboratoire commun de recherche : le Laboratoire International Associé ROPSE.

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Ce quatrième colloque, qui s’inscrit dans le cadre des manifestations de commémoration du Centenaire de la naissance du prince Rainier III, créateur du CSM (consacré à l’époque à la veille sanitaire en Mer Méditerranée), portera sur la réponse des organismes et des populations face au stress environnemental.

« Les effets du réchauffement climatique ont été lourdement ressentis au cours de l’été 2023, partout dans le monde, avec une succession d’épisodes caniculaires et d’événements climatiques violents. Le passage dévastateur de la tempête Daniel, notamment dans l’Est de la Libye, témoigne dramatiquement d’une situation amorcée de longue date et décrite dans les rapports successifs du Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC), depuis plus de 30 ans. Ces événements spectaculaires se doublent de phénomènes en cours, plus pernicieux, tels que l’émergence de nouvelles formes d’épidémies et de maladies vectorielles liées aux modifications de notre environnement », détaille le communiqué de présentation.

Dès lors, la connaissance scientifique de la réponse au stress environnemental de la part des organismes de toute nature devient « une ressource primordiale pour favoriser l’action efficace face aux bouleversements profonds auxquels nous sommes confrontés, qui impactent chaque forme de biodiversité et qui modifient en profondeur l’accès aux ressources nutritionnelles, sanitaires et économiques pour les populations les plus fragiles à ce stade. »

La question sera abordée au travers d’un double point de vue : le point de vue sociétal à travers la gestion des océans, et le point de vue biologique en explorant nos « nouvelles relations » avec les microorganismes et leurs molécules. Ce colloque sera également consacré aux institutions monégasques impliquées dans la recherche biologique.