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Brève

Navette maritime entre la France et Monaco : pas d’appel d’offre, mais le projet n’est pas abandonné

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Le projet de navette maritime vise à désengorger le trafic routier entre Nice et la Principauté - © Monaco Tribune

Pour l’instant, aucune solution satisfaisante n’a été trouvée, mais une veille technologique régulière est menée.

C’est un projet de longue date qui a été évoqué lors de la Séance publique budgétaire du 12 octobre dernier : l’instauration d’une navette maritime reliant la France à Monaco, afin de désengorger le trafic.

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« Je souhaite rappeler au Gouvernement que le Conseil national reste très attaché à ce projet, qui permettra de contribuer à fluidifier les accès en Principauté en proposant un nouveau mode de transport alternatif à la voiture », a déclaré la Conseillère nationale Marine Grisoul, évoquant un projet « serpent de mer. »

Céline Caron-Dagioni, Conseiller de Gouvernement-Ministre de l’Équipement, de l’Environnement et de l’Urbanisme, a affirmé en réponse que le Gouvernement Princier est toujours représenté dans le groupe de travail porté par la Métropole Nice Côte d’Azur.

« Aujourd’hui, il n’y a pas de nouvel appel d’offre, puisque la Métropole avait suspendu l’appel d’offre en vue de déployer une navette à base d’hydrogène, mais les technologies n’étaient pas encore assez abouties au niveau industriel pour ce faire. Nous restons toujours en lien avec eux, régulièrement, pour participer à ce groupe de travail. L’innovation allant très vite, ils sont toujours en veille, comme nous, sur les meilleures technologies, pour pouvoir déployer ce projet. Donc, pour l’instant, pas d’appel d’offre », a-t-elle souligné.

Electrique ou hydrogène ?

De son côté, le Conseiller national Christophe Brico s’interroge : « d’évidence, du côté de la Métropole de Nice, le projet n’avance pas beaucoup, en tout cas pour l’instant. (…) Pourquoi ne prend-on pas l’initiative, pourquoi on ne le fait pas nous ? »

« À un moment donné, nous allons atterrir dans un port français. Donc, on ne peut pas le faire tout seul, a expliqué Céline Caron Dagioni. L’un des critères prédominants de l’appel d’offre, c’est un transport plus neutre, ou en tout cas environnementalement responsable. (…) Aujourd’hui, ce n’est pas lettre morte avec la Métropole. Les navettes à hydrogène commencent à avoir des industrialisations, mais c’est encore émergent. On n’abandonne pas, en parallèle, la veille sur les navettes électriques, qui posaient il y a quelques mois un certain nombre de problèmes. Elles en posent un peu moins, mais est-ce suffisant pour arriver à tenir les houles ? Ces questions sont toujours évoquées dans le groupe de travail. Pour l’instant, aucune solution n’a encore émergé. »