Portrait

Qui est Tatiana Casiraghi, mariée depuis 10 ans au fils de la Princesse Caroline ?

palais-princier-2019
Née à New York, Tatiana Casiraghi est de nationalité colombienne, américaine et monégasque - © Palais Princier de Monaco

L’héritière milliardaire a rejoint la Famille Princière en 2013 et a désormais trois enfants avec Andrea Casiraghi.

De nature discrète, Tatiana Casiraghi n’apparaît dans les médias que ponctuellement, à l’occasion de temps forts qui rythment la vie de la Famille Princière monégasque. Cela étant dit, elle n’en reste pas moins une femme de convictions, dont le passé familial résonne encore aujourd’hui.

Publicité

Petite-fille de l’homme d’affaires colombien Julio Mario Santo Domingo, fondateur du groupe Santo Domingo, elle est en 2015, d’après le magazine Forbes, la 847e personne la plus riche du monde avec une fortune estimée à 2,2 milliards de dollars américains. Autre superlatif la désignant : elle est officiellement, depuis octobre 2019, la Monégasque la plus fortunée.

Et pour cause, avec son frère cadet Julio Mario Santo Domingo III, Tatiana a hérité d’une partie des actions de son grand-père dans SABMiller, qui fait désormais partie d’Anheuser-Busch. Mais ce n’est pas tout. La jeune femme a aussi cofondé Muzungu Sisters, un détaillant en ligne de produits artisanaux provenant de pays des quatre coins du monde.

Les deux enfants ont grandi entourés des livres, « avec un père businessman colombien héritier d’une des plus grandes fortunes du pays, mais surtout passionné de Proust, de Verlaine, de Rimbaud, dont il collectionne les manuscrits », peut-on lire dans les colonnes du magazine Elle. Leur mère, Vera Rechulski Santo Domingo, est brésilienne et aime par-dessus tout le voyage. C’est donc dans cet univers très ouvert sur le monde que la famille déménagera successivement en Arizona, à Genève puis, pour Tatiana, à Paris et à Londres. L’été, les Santo Domingo partaient pour des destinations plus lointaines dont le Maroc, où la mère a vécu quelques années, ou encore Bali, où le parrain de Tatiana possède une maison. 

La fameuse rencontre

On apprend dans la presse people, à l’instar du magazine Gala, que c’est par l’intermédiaire de sa soeur Charlotte qu’Andrea Casiraghi a rencontré celle qui deviendra son épouse et la mère de ses enfants. En effet, les deux filles ont partagé quelques années auparavant les bancs du lycée Fontainebleau à Paris et sont rapidement devenues amies. Depuis leur premier regard, les deux amoureux ont réussi à vivre pudiquement leur amour, et même leur mariage a su rester discret.

Si sur le faire-part, les convives étaient priés de ne partager aucune photo de l’événement, sur les réseaux sociaux, un cliché de l’enterrement de vie de jeune fille de Tatiana a été posté sur Instagram et a été relayé par les journaux à sensation. On y voit la future mariée en robe rouge aux côtés de ses amies, dont les héritières Bianca Brandolini et Eugénie Niarchos, et de sa future belle-sœur Charlotte. Ces dernières apparaissent sur un magnifique yacht, vêtues de blanc, et portent une imposante couronne de fleurs sur la tête. Pas de fête déraisonnée au programme, au contraire, la jeune femme est maman d’un bébé de quelques mois, et la team bride a opté pour un goûter.

C’est en juillet et via un communiqué, que la mère du futur marié, la Princesse Caroline, a annoncé qu’Andrea Casiraghi et Tatiana Santo Domingo s’étaient fiancés. Après sept ans de vie commune, Tatiana n’était évidemment pas inconnue du public puisqu’elle avait déjà accompagné son âme sœur à certains événements clés de Monaco, comme le Bal de la Rose, l’intronisation du prince Albert II, le Grand Prix ou le mariage du Souverain et de la Princesse Charlène.

Comme ici en mars 2016, à l’occasion du Bal de la Rose et novembre 2016 pour la Fête Nationale, Tatiana Casiraghi prend part aux événements majeurs de la vie monégasque – © Direction de la Communication & Palais Princier de Monaco

Les amoureux, âgés alors de 29 ans, se sont dit « oui » en deux étapes. D’abord à Monaco pour la cérémonie civile le 31 août 2013 devant 300 invités. Puis, une cérémonie religieuse a ensuite été célébrée à Gstaad, en Suisse, le 1er février 2014. En Principauté, le marié, comme l’indique le média Cnews, a fait une entrée remarquée au Palais Princier, lieu choisi pour la cérémonie, qui toutefois, n’a pas suscité le même engouement que lors des noces du Prince Albert.

Il était accompagné de trois autres convives à bord d’une jeep militaire ancienne en fin de matinée. Les autres invités, cadeaux en mains, ont fait leur arrivée en petits groupes tantôt à pied, en taxi, en berline avec chauffeur ou en minibus aux vitres teintées. La cérémonie, très privée, a été suivie d’un déjeuner toujours dans le lieu de résidence du Prince, puis de festivités en ville.

Après Monaco, un mariage en Suisse

Direction la Suisse pour la suite du mariage. Un tout autre décor et une toute autre saison. C’est effet, au cours d’une journée glaciale de février que le couple s’est uni devant Dieu, lors d’une belle cérémonie dans la petite ville de Rougemont, un village suisse situé non loin de Gstaad. Toute la famille et de nombreuses personnalités mondaines avaient fait le déplacement. Le prince Albert II et son épouse la Princesse Charlène étaient présents tout comme la sœur du marié, Charlotte Casiraghi, et son compagnon de l’époque l’humoriste Gad Elmaleh, alors jeunes parents.

Sur les quelques photos divulguées, on aperçoit les invités arriver sous des parapluies pour se protéger des flocons de neige… Un cadre idyllique pour ce mariage qui s’est poursuivi en fête au Palace de Gstaad en compagnie des amis des mariés, toujours très complices à ce jour, puisqu’ils ont fêté leurs noces d’étain l’été dernier pour la cérémonie civile, et l’hiver prochain, pour le mariage religieux. À l’époque, ils avaient profité de leur séjour à Gstaad pour baptiser leur fils quelques jours avant leur union religieuse, le 30 janvier.

À ce jour, le couple a donné naissance à trois enfants, deux garçons et une fille : Alexandre Andrea Stefano, dit Sacha, né en mars 2013 quelques mois avant leur mariage, India, née en avril 2015 et Maximilian, né en avril 2018. Les trois bambins ne sont jamais bien loin de leurs quatre cousins : Stefano et Francesco, enfants du frère d’Andrea, Pierre Casiraghi, et de Beatrice Borromeo. Charlotte Casiraghi, est quant à elle maman de deux garçons, Raphaël, 9 ans, né de son union avec Gad Elmaleh, et Balthazar, 5 ans, dont le papa est le producteur Dimitri Rassam.

Une modeuse dans l’âme

Après avoir fréquenté l’École internationale de Genève et l’Institut Le Rosey en Suisse, Tatiana a poursuivi ses études dans un pensionnat à Fontainebleau en France, où elle a, comme indiqué précédemment, rencontré la sœur de son futur mari. Une fois sa maîtrise de beaux-arts à l’université américaine de Londres en poche, elle effectuera un stage chez Alberta Ferretti puis chez Giovanni Bianco à New York et travaillera ensuite pour le magazine américain Vanity Fair.

C’est en 2010, à la suite de sa rencontre avec la jeune Iranienne Dana Alikhani, qui terminait alors à New York un master en droits de l’homme et réfléchissait à une plateforme qui pourrait promouvoir le travail et les droits des artisans du monde, que Tatiana se lance dans l’aventure Muzungu Sisters (qui signifie « les sœurs voyageuses », « muzungu » étant traduit du swahili).

Cette marque de mode éthique qu’elle a confondée, permet de soutenir les artisans locaux du Pérou, d’Inde ou de Hongrie, en achetant des vêtements traditionnels, faits à la main, à un prix équitable pour en assurer ensuite la commercialisation. « C’est le voyage qui conduit, souvent par hasard, jusqu’à ces petites mains miraculeuses », avait-elle confié à Elle, dans une interview exclusive mentionnée précédemment.

Muzungu Sisters, la marque cofondée par Tatiana Casiraghi, a été soutenue par Eugénie Niarchos, Margherita Missoni et Gaia Repossi – © Muzungusisters

Il semblerait que Tatiana était destinée à faire carrière dans la mode. « Ma mère est ceinture noire de shopping dans les marchés. Quand on était enfants, on était toujours habillés « ethnique », en djellaba, en sarouel, se souvient Tatiana. C’était le cauchemar de mon frère », a-t-elle glissé aux journalistes du magazine. Elle qui allait dans les souks partait avec une liste toujours plus longue à chaque voyage : « mes amis me demandaient de leur rapporter des choses, des sarongs de Bali, des petits sacs de Colombie, je commençais à me dire que peut-être je devrais ouvrir une boutique. »

Si quelques pop-up stores ont été ouverts, comme à l’Hôtel de Paris en mai dernier, l’activité principale est en ligne, et sur le site de la marque, vous trouverez tout une panoplie d’articles, aussi bien pour hommes, pour femmes que pour les enfants et la maison.

Des pièces considérées par les fondatrices comme « objets de famille intemporels conçus pour être conservés pendant des générations ». D’ailleurs,  il n’est pas rare d’apercevoir ses enfants porter sa jolie marque. Aujourd’hui encore, à chaque apparition, ses tenues détonnent… Composés de robes vintages, de vestes marocaines ou de boléros péruviens, ses looks attirent le regard par leurs imprimés, leurs couleurs et leurs formes. Lors de son mariage d’ailleurs, elle avait fait sensation avec une robe en dentelle signée Missoni et une couronne de fleurs, un choix qui convenait parfaitement à la saison estivale sur le Rocher, et elle s’est tournée vers le couturier Valentino pour son mariage enneigé, précise Grazia.

En parallèle de son business, Tatiana apporte son soutien à plusieurs organisations caritatives, comme la Fondation Paralysie Cérébrale, qui finance la recherche sur la paralysie cérébrale et l’Association mondiale des amis de l’enfance et la Fondation Virlanie. Une vie à 100 à l’heure donc, mais qui semble lui aller comme un gant !