Publicité »
Brève

Retard de la bretelle d’autoroute de Beausoleil : « Ce n’est pas sous maîtrise de l’État »

bretelle-beausoleil-vinci-2
Initialement prévue pour l'année 2022, la livraison de la bretelle d'autoroute Monaco Est a été retardée à plusieurs reprises. Prochaine échéance : 2024. © VINCI Autoroutes

Le sujet de la bretelle d’autoroute a été abordé lors de la séance publique du Conseil national, le lundi 16 octobre.

« Fin du premier semestre 2024 », indique Céline Caron-Diagoni, en réponse à la question de la mise en service de la bretelle d’autoroute, posée par la conseillère nationale Marie-Noëlle Gibelli. « Ce n’est pas sous maîtrise de l’État qui est un financeur du projet », rappelle la Ministre de l’Équipement, de l’Environnement et de l’Urbanisme. Les travaux sont entièrement menés par le réseau Escota, du groupe Vinci Autoroutes.

Publicité

Aujourd’hui, on demande simplement l’exécution du chantier.

Prévue, il y a quelques mois encore, pour la fin d’année 2023, la « Bretelle de Beausoleil » a été régulièrement retardée, devant d’abord être livrée au courant de l’année 2022. Devant la conseillère nationale, Céline Caron-Diagoni admet que le pouvoir de la Principauté concernant ce projet est limité : « nous ne sommes financeurs qu’à hauteur d’un tiers du projet, nous n’avons pas de financement complémentaire à y mettre. Aujourd’hui, on demande simplement l’exécution du chantier. »

En 2019, la signature de convention du financement des travaux avait amené un montant total de 6,06 millions d’euros, nécessaires à la remise en service de la bretelle d’autoroute. Montant réparti entre différents acteurs : 2,145 M€ pour la Principauté de Monaco, 1,235 M€ pour le Conseil Départemental des Alpes-Maritimes, 200 000 € pour la communauté d’Agglomération de la Riviera Française et 2,480 M€ pour le réseau Escota.

Pour rappel, la bretelle Monaco Est permettra de désengorger le centre de la Turbie ainsi que le tunnel de Monaco sur l’A500 et de faciliter l’accès à la Principauté pour les 47 000 salariés français. Pas moins de 3000 véhicules seront prévus quotidiennement sur ce futur tronçon.