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Récit

Un jeune homme retrouvé en possession du couteau et d’une matraque à Monaco

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Avant cette convocation, les casiers français et monégasque du prévenu étaient vierges - © Direction de la Communication / Michael Alesi

Après avoir été interpelé par la police, c’est devant le tribunal correctionnel que l’homme de nationalité russe, domicilié à Nice, a dû s’expliquer mardi 31 octobre dernier.

Nous sommes le 5 juin 2023. Il est 21h50. Les forces de l’ordre procèdent à un contrôle aléatoire d’un véhicule non loin d’une station-service Esso. Les agents repèrent d’abord sur le passager des cigarettes manufacturées, contenant du CBD. Une substance qui pour rappel, contrairement à la France, est interdite en Principauté. Voulant savoir si l’individu possède d’autres produits stupéfiants, les fonctionnaires de police poursuivent leurs investigations et, surprise, trouvent sur ce dernier un couteau en pendentif dans un étui, ainsi qu’une matraque télescopique.

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Photos à l’appui, le Président demande, étonné : « pourquoi vous promenez-vous avec ce genre d’objet ? » Le prévenu de 25 ans rétorque qu’il ne considérait pas cela comme des armes. « Le vendeur ne m’a pas prévenu », tente-il de se dédouaner, sans visiblement convaincre l’audience. « Monsieur, cette matraque est, à peu de chose près, similaire à celles employées par les policiers », insiste Florestan Bellinzona.

3 ans de prison et 9 000 euros d’amende encourus

Ne sachant plus comment se justifier, le Russe concède d’une petite voix : « c’était une erreur stupide. Quant au CBD, je ne savais pas que c’était illégal à Monaco. Je voyage beaucoup et il est autorisé dans de nombreux pays ». Concernant sa présence ce soir-là, le jeune précise : « je me baladais simplement, car j’aime beaucoup la ville de nuit ».

Si comme l’a rappelé son avocat, les intentions de cet auto-entrepreneur dans l’immobilier n’étaient pas de nuire, il risque tout de même jusqu’à « 3 ans de prison et 9 000 euros d’amende », insiste le Procureur. Maxime Maillet requerra une peine plus clémente de 2 000 euros d’amende avec sursis et la confiscation des scellés, considérés comme des armes. Le Parquet sera suivi en tous points par le Tribunal.