Mike Horn a accueilli une délégation du Yacht Club de Monaco au Groenland
Mike Horn s’est élancé dans une nouvelle aventure baptisée « What’s Left » le 3 mai dernier depuis la Principauté.
Quatorze ans après le lancement de sa première expédition depuis Monaco, le Sud-Africain Mike Horn s’est tourné vers un nouveau défi, avec son expédition « What’s Left » : quatre années de navigation dans les environnements les plus reculés de la planète pour dresser un bilan du changement climatique.
L’objectif est de dresser un bilan de l’état de la planète, de devenir son porte-parole et d’embarquer son public dans cette aventure. C’est dans cet esprit qu’une délégation du Yacht Club de Monaco, soutien de la première heure dans la recherche pour la préservation de la planète, a fait le voyage pour le rejoindre.
Des glaciers qui reculent
« On doit se reconnecter à la nature pour bien comprendre ce qui se passe réellement sur le terrain. Ici, on peut constater le changement climatique et sa rapidité. Normalement, nous devrions être pris dans la glace mais après plus de 250 milles nautiques de navigation, nous n’en avons pas rencontré, a confié Mike Horn dans un communiqué.
L’un des glaciers que nous sommes allés voir, a reculé de plus d’un mille et demi. Même les locaux disent que les conditions ont changé drastiquement. Les poissons, les baleines migrent plus au nord qu’avant. Tout cela est significatif. Cette année, il y a eu 270 000 milliards de tonnes de glace qui ont fondu au Groenland.»
Face au retard de l’état de gel des lacs et des fjords, Daniel Pereira, capitaine de Tuiga, le vaisseau amiral du Yacht Club de Monaco, a annoncé qu’il repartirait en janvier à bord de Pangaea pour revivre l’expérience d’emprisonnement dans les glaces.
Avec comme ambassadeur Mike Horn, le Yacht Club de Monaco continue ainsi d’encourager toutes les initiatives qui s’inscrivent dans le cadre de la démarche collective « Monaco, Capital of Advanced Yachting ».