Dry January ou « mois sans alcool » : les raisons de relever le défi
Nous avons collecté vos expériences sur les réseaux.
Faire une pause d’un mois dans sa consommation d’alcool, c’est le concept du Dry January lancé il y a quelque année en France et à Monaco. Chaque année, des millions de personnes s’engagent dans cette initiative pour les bienfaits qu’elle apporte. En effet, selon l’étude de l’université de Sussex 71% des participants déclarent mieux dormir, 88% disent économiser de l’agent et avouent mieux contrôler leur consommation d’alcool par la suite. Qu’en est-il chez nos lecteurs ? Voici vos réponses.
Si certains usent de l’humour comme Éric : « en janvier il fait froid, ce n’est pas le bon moment », d’autres, à l’image de Florence, prennent le sujet très au sérieux. « Je me demande comment certains peuvent tourner en dérision cette initiative alors que de dramatiques accidents liés à l’alcool ont lieu chaque mois. Proposer aux gens de tester leur capacité à ne pas s’alcooliser pendant un mois est loin d’être inutile », pense-t-elle. En ce sens, Cheyenne confie le faire chaque année, et « ça fait un bien fou », nous écrit-elle. Et parmi les bienfaits constatés, Sylvie remarque avoir « moins de migraines ».
Sobres toute l’année
Et puis il a ceux qui ne touchent pas à l’alcool tout au long de l’année. « Vous pouvez même dire année sans alcool c’est encore mieux », commente Betty. « Je ne bois pas d’alcool le reste de l’année », ajoute Kathy. « Pour moi, zéro alcool pour la vie », témoigne à son tour Alain. « Pour moi c’est zéro alcool et je m’en porte très bien », surenchérit Irène ainsi que Martine : « dry year for me, je ne bois pas d’alcool ».
Quant à Juliana, elle a voulu mettre en exergue le Veganuary. C’est un autre challenge proposé au mois de janvier qui a inspiré et encouragé depuis sa création en 2014 près d’un million de personnes dans 192 pays à manger vegan. « Pour la planète et contre la cruauté animale et la surproduction. Arrêtez aussi d’acheter des vêtements (la Fast Fashion pollue plus que les transports), bref, au lieu de penser à ne pas boire, pensez à faire des choses qui ont un impact général pour le futur. Je suis hors sujet certes, mais en tant que sommelière, je ne fais pas de Dry January, mais une consommation responsable toute l’année », a livré cette lectrice engagée.
Infos pratiques :
- Il est possible de s’inscrire à la campagne pour recevoir tout au long du mois de janvier des astuces, des partages d’expérience et même des recettes de cocktail sans alcool. Vous pouvez également télécharger l’application gratuite TryDry pour suivre vos efforts en janvier et pourquoi pas au-delà !
- Notez aussi que le CHPG dispose d’un service de psychiatrie addictions pour vous aider en cas de problème avec l’alcool notamment.