L’Histoire de la No Finish Line Monaco en 5 événements marquants
Cette course solidaire a été créée en 1999.
C’est un rendez-vous incontournable du calendrier monégasque depuis plus de 20 ans. En novembre, plusieurs milliers de participants se réunissent en Principauté pour parcourir des kilomètres au profit des enfants malades ou défavorisés.
Le principe est simple : 1 kilomètre parcouru = 1 euro reversé pour soutenir une vingtaine de projets par an, au niveau local, régional et international.
Retour sur cinq temps forts de cette course, créée il y a plus de vingt ans.
1) 1999 : La naissance d’une course
Tout commence en 1999, où sept membres de la Jeune Chambre Economique de Monaco (JCEM), dont Philippe Verdier, souhaitent promouvoir en Principauté la journée des Droits de l’enfant, célébrée le 20 novembre et instaurée cette même année à Monaco.
Grâce au soutien enthousiaste du Prince Albert, alors Prince héréditaire, ces sept personnes décident d’organiser une course au profit des enfants malades et défavorisés. La No Finish Line était née et a réuni, pour cette première édition, 750 participants, qui ont parcouru pas moins de 9 000 kilomètres.
2) 2001 : La course devient pérenne
Mais une telle organisation a un coût et les bénévoles ne sont plus suffisamment nombreux. Alors, pour prendre les frais en charge, une association spécifiquement dédiée à la No Finish Line est créée deux ans plus tard : Children & Future.
L’association permet non seulement de couvrir les coûts d’organisation et de développement de la No Finish Line, mais aussi, désormais, de soutenir financièrement d’autres projets, toujours en faveur des enfants. Membre du Monaco Collectif Humanitaire, Children & Future a ainsi permis à la course de se pérenniser.
3) 2011 & 2012 : Deux records battus
Certes, la No Finish Line s’adresse à tous, marcheurs ou coureurs. Et si l’objectif premier est de soutenir une juste cause, tout en faisant du sport, cela n’empêche pas le challenge.
C’est ainsi qu’en 2011, en individuel femmes, Sarah Barnett bat le record dans cette catégorie, en parcourant 914,4 kilomètres. A ce jour, seules deux femmes ont réussi à franchir la barre des 900 kilomètres.
Un an plus tard, le record est cette fois-ci masculin : Didier Sessegolo parcourt 1041,41 kilomètres et fait désormais partie des cinq hommes qui, dans l’Histoire de la No Finish Line, ont réussi à franchir le cap des 1 000 kilomètres parcourus.
4) 2015 : La No Finish Line monte à Paris
Si elle est née à Monaco, la No Finish Line s’est progressivement exportée ailleurs, répondant à un rêve formulé par ses organisateurs : créer 52 No Finish Line, dans différents pays, pour en proposer une par semaine. L’objectif serait ainsi de voir la course se décliner toute l’année à travers le monde, pour devenir une véritable « No Finish Line. »
Et le coup d’envoi pour ce projet ambitieux a été donné en mai 2015, à Paris, sur le Champs de Mars, sur le même concept et avec le même objectif. Depuis, d’autres éditions ont été organisées dans la Ville Lumière, ainsi qu’à Athènes, à Nice, à Oslo ou même à Bratislava, en Slovaquie.
5) 2020 : Une course virtuelle
La pandémie de Covid-19 aura mis un coup d’arrêt à de nombreux événements à travers le monde… mais pas à la No Finish Line ! En 2020, la course a pris une dimension virtuelle, grâce à une application, réunissant tout de même 6 120 participants, venus de 19 pays différents. Après 190 heures de course, et plus de 210 000 kilomètres parcourus, plus de 317 000 euros ont pu être collectés et reversés au profit des enfants. Un format hybride avait été proposé l’année suivante, permettant de courir à Monaco, sur le circuit, où n’importe où ailleurs dans le monde.
Sachez cependant que la No Finish Line a tout de même été annulée une fois, bien avant la crise sanitaire. En 2003, des travaux ont été opérés sur le quai Kennedy, et la nouvelle digue n’était pas encore opérationnelle. Les organisateurs n’ont donc pas pu proposer un circuit adapté pour la course. Ce fut la seule année, depuis sa création, où la No Finish Line n’a pas eu lieu.
Il s’en est également fallu de peu en 2013 : une tempête avait entraîné la fermeture du circuit et l’arrêt de la course pendant 9 heures (de 22 heures à 7 heures le lendemain). Pas de quoi décourager certains participants, qui ont appelé à 3 heures du matin pour savoir quand est-ce qu’ils pourraient revenir sur le circuit.