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Récit

Un mois de prison avec sursis pour cette conductrice totalement ivre

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Dans la matinée du 30 janvier, les dossiers de conduite en état d'ivresse se sont succédé au Palais de justice - © Monaco Tribune

Elle encourt six mois de prison et 9 000 euros d’amende.

Une gorgée de plus et c’était le coma éthylique… Cette jeune Cap-d’Ailloise a pris tous les risques le 3 octobre dernier en reprenant son deux-roues après avoir bu plus que de raison. Absente à la barre du tribunal correctionnel de Monaco le jour de son procès mardi 30 janvier dernier, la Française avait déclaré lors de son interpellation avoir bu six à sept verres de vin.

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Ancienne employée à Monaco, aujourd’hui à la recherche d’un emploi, elle n’a pas d’antécédents judiciaires, mais son comportement, décrit à l’audience par le président, a fait sourire la salle remplie de lycéens en sortie de classe. « Lorsque madame a été surprise par les forces de l’ordre, elle venait de s’envoyer seule dans le décor au niveau de l’hôtel Fairmont. Elle était culotte baissée, en train d’uriner sur le trottoir ». Une image peu glamour pour cette prévenue qui n’avait à ce moment-là ni permis de conduire, ni certificat d’assurance à présenter aux agents.

À la Sûreté publique, ces derniers vont constater un taux « exorbitant », comme le qualifie le procureur, de plus de 1,40 gramme d’alcool par litre d’air expiré, ce qui donne approximativement 3 grammes par litre de sang. « Elle s’est mise en danger et a mis en danger tous ceux qui ont croisé son chemin. L’alcool au volant est un fléau, nous avons déploré en un an, six décès sur les routes de la Principauté, cette femme a eu beaucoup de chance. Je tiens juste à rappeler à notre auditoire que conduire sous l’empire d’un état alcoolique est passible de six mois de prison et 9 000 euros d’amende. »

Maxime Maillet a requis un mois de prison avec sursis, 500 euros d’amende et un an d’interdiction de conduire en Principauté, et ses réquisitions ont été suivies par le tribunal.