Le concours environnemental « Océano pour tous » attire des classes du monde entier
« Océano pour tous » a engagé cette année la 10e édition du concours.
Pédagogie et engagement sont les maîtres mots du concours « Océano pour tous ». La 10e édition de ce projet organisé par l’institut océanographique de Monaco engage 43 classes de primaire, collège et lycée reparties entre l’océan Indien, la France, Monaco et les Département et région d’outre-mer (DROM).
Toute l’année scolaire durant, les quelques 1000 élèves vont participer à des ateliers afin de comprendre les thématiques environnementales liées à l’océan. Ce vendredi 9 février, les élèves du lycée Lepervanche à La Réunion et du Collège Charles III à Monaco ont suivi, en visioconférence, un atelier éducatif sur le climat et l’impact des activités humaines.
Chaque classe présente un projet d’initiative concrète avec comme idée centrale, la préservation des océans. Les élèves et professeurs sont accompagnés toute l’année par les équipes de l’Institut océanographique. Au terme du concours, « les projets les plus impactants d’un point de vue humain et environnemental seront récompensés », indique l’Institut.
Pour les départager, un jury se chargera d’étudier les travaux afin de désigner les gagnants. Cette année, Estelle Lefébure, réinvestit son rôle de marraine de l’opération pour la seconde fois consécutive.
Estelle Lefébure, marraine engagée et optimiste
« On peut agir et c’est maintenant », déclare Estelle Lefébure. L’ancienne mannequin est déjà profondément attachée à la protection environnementale. En 2019, elle fonde Spero Mare, une association de protection des océans. Les objectifs de sensibilisation, de partage de connaissances et d’éveil des jeunes générations s’inscrivent parfaitement dans ce concours.
Elle-même remarque les impacts du changement climatique. Avec une passion pour la plongée sous-marine, « j’ai aussi vu l’évolution malheureusement, les dégâts qui ont été causés et sincèrement je pense qu’on ne peut pas rester les bras croisés » exprime Estelle Lefébure.
À propos de son rôle de marraine, elle indique le vivre « presque comme un devoir ». Estelle Lefébure justifie également, « tous ne sont forcément au courant de la richesse qu’ils ont » dans leurs océans, et cette initiative est une occasion pour « leur donner la possibilité » de le découvrir. Les classes participantes sont pour la plupart issues de milieux en difficulté, chacune d’entre elles sont des groupes de SEGPA, REP, ULYS ou encore de zone rurale. Comme l’année passée, elle va rencontrer certains élèves et échanger avec eux. « J’aime avoir le contact direct », ajoute-t-elle.
Estelle Lefébure est heureuse de voir l’évolution du projet et de sa pérennité. « Ça donne confiance, ça donne espoir et il faut leur (les élèves, ndlr) en donner aussi parce que les nouvelles sont pas toujours positives » se réjouit-elle. Enfin, la marraine de l’événement garde le sourire et un optimisme profond quant à l’avenir et les jeunes générations.