Le Prince Albert II s’engage à protéger les écosystèmes d’eau douce
Le 6 février dernier, le Prince Albert II a pris la parole en vidéo, à l’occasion du cinquième Forum Méditerranéen de l’Eau à Tunis.
Mettre la préservation des écosystèmes d’eau douce au premier plan. C’est l’objectif du Prince Albert II : « Les usines de dessalement, grandes infrastructures d’adduction d’eau et autres innovations technologiques constituent évidemment des réponses au manque d’eau ». Des solutions oui, mais à un prix pourtant conséquent : « Elles éclipsent la nécessité de préserver l’origine même de l’eau, c’est-à-dire son milieu naturel », continue-t-il.
Pour soutenir ces propos, l’évènement « Comment la nature peut-elle répondre à la crise de l’eau ? », s’est tenu en parallèle. Organisé par la Donors’ Initiative for Mediterranean Freshwater Ecosystems (DMIFE), créée par la Fondation du Prince, plusieurs intervenants ont évoqué le besoin d’agir vite, face aux conséquences dévastatrices de la sécheresse.
Plus de la moitié des zones humides ont disparu ces dernières années
Si les conséquences sont déjà lourdes, elles pourraient s’aggraver. Des données alarmantes, face au rôle crucial des zones humides dans la préservation de la biodiversité. « Préserver et restaurer les zones humides est, non seulement notre assurance-vie pour l’avenir, mais aussi notre principal allié, pour garantir un développement durable pour tous les pays méditerranéens », explique Anis Guelmami, coordinateur de l’Observatoire des Zones Humides Méditerranéennes.
Quelles sont alors les solutions ?
Face à l’urgence, les experts ont appelé les gouvernements méditerranéens à mettre les zones humides en première ligne de la lutte contre le dérèglement climatique. Des organisations comme Living Planet Morocco ou Plan Bleu ont, pour l’occasion, partagé leur succès, face à ces solutions. Une véritable aubaine de prouver que les écosystèmes d’eau douce doivent être perçus comme LA clé d’une amélioration, face à la crise.