Un homme et une femme condamnés pour un vol à Monaco cette semaine
Il s’agit d’un nouveau vol de trottinette et de produits cosmétiques d’une valeur de près de 500 euros.
L’occasion fait le larron… Voilà un adage qui correspond parfaitement à ce prévenu, un Niçois de 19 ans sans profession poursuivi pour vol. Le 8 novembre dernier, le malfrat était accompagné d’un ami qui lui était en possession de sa propre trottinette et, en croisant une trottinette sans antivol dans le quartier de Fontvieille s’est emparé de ce moyen de locomotion.
L’ayant aperçu, un employé du magasin Décathlon a signalé la scène qui s’était produite sous ses yeux à la Sûreté Publique. Les agents retrouveront les deux hommes à la gare, quelques instants plus tard, et confirmeront que l’un des deux individus n’est pas le propriétaire de la trottinette qu’il conduit. Les quelques investigations permettront de la restituer – en bon état – à la victime, un habitant de San Remo.
Un récit relaté au tribunal correctionnel de Monaco où était jugée l’affaire en l’absence du mis en cause qui jusque-là, détenait des casiers français et monégasque vierges. À son encontre, le procureur requerra 15 jours de prison avec sursis, une peine qui sera ramenée à 8 jours par le tribunal.
15 jours de prison avec sursis
Dans la seconde affaire, c’est une étudiante de 22 ans, là aussi absente, qui a fait l’objet de discussions au tribunal. Il lui est reproché d’avoir dérobé pour près de 500 euros de produits cosmétiques dans le Carrefour de Fontvielle, le 4 octobre dernier. En effet vers 14h30, la police est contactée par les agents de sécurité du magasin car une cliente détient une cinquantaine de produits dans son sac de sport, après être passée aux caisses en libre service et n’en avoir scanné que quelques-uns.
Un comportement problématique qui serait probablement lié à sa situation familiale, puisque la jeune femme habite depuis ses 7 ans chez sa grand-mère à Monaco avec qui les rapports sont « conflictuels », décrit le président. La jeune fille l’a reconnu elle-même face aux forces de l’ordre, son état psychiatrique est « perturbé ». Elle dit souffrir de « pulsions ». Elle a d’ailleurs joué la carte de la franchise jusqu’au bout en reconnaissant avoir volé à plusieurs reprises dans l’enseigne sans se faire interpeller.
Si le procureur a requis un mois de prison avec sursis à son encontre, le tribunal se montera plus clément en la condamnant à 15 jours avec sursis. À noter que la mise en cause était inconnue des autorités jusqu’alors.