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Récit

Anticiper 20 ans de risques climatiques sur ses projets, c’est possible grâce à The Climate Company

Dans un monde où l’urgence climatique n’est plus une projection mais une réalité bien palpable, la start-up toulousaine The Climate Company se distingue sur le marché de la compréhension et de l’utilisation des données satellitaires pour prédire et anticiper les effets du changement climatique.

Fondée par Laurent Husson et Yves Tourre, The Climate Company bénéficie de l’expertise de Roman Yassinski, Responsable scientifique, et de Yaniss Chehbouni, son adjoint. Ensemble, ils ont consacré ces cinq dernières années à développer des algorithmes innovants et à étudier les enjeux climatiques avec une précision sans précédent. Leur mission : transformer l’anticipation climatique en une réalité concrète et accessible.

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« Gouverner c’est savoir anticiper »

Cette devise, c’est celle Charles-César d’Amat, associé de référence de The Climate Company. Alors que les inondations, les pics de chaleur extrême, la fonte des glaciers et les migrations climatiques deviennent des défis quotidiens, la start-up en laquelle il croit, propose des solutions d’adaptation sur-mesure.

« À l’heure où l’urgence climatique n’est plus une projection mais une réalité, nous n’avons plus le luxe de l’anticipation mais celle de l’adaptation. Des solutions pour réparer, ça me paraît compliqué. Des solutions pour équilibrer, j’en doute encore. En revanche, nous avons des solutions pour s’adapter et c’est ce qui différencie The Climate Company » déclare M. d’Amat.

Des algorithmes au service de l’avenir

The Climate Company a donc développé des algorithmes capables de fournir des indices précis au mètre près afin d’anticiper les îlots de chaleur urbains, la montée des eaux, la sécheresse des sols, les ruissellements et les dégradations immobilières sur les 20 prochaines années.

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Ces indices, basés sur plus de 40 années de données historiques, sont tout aussi cruciaux pour les nouveaux projets urbains que pour l’analyse des risques climatiques sur des bâtiments déjà existants.

« Entre 0 et 3, il y a très peu de risques climatiques sur les 20 prochaines années. Entre 3 et 5, il y a certains enjeux qui commencent à faire surface et peuvent rendre la situation complexe. Entre 5 et 7, on a une exposition aux risques qui devient élevée et qui peut contribuer à des risques significatifs sur le bâtiment. Et enfin, entre 7 et 10, on considère que l’exposition aux risques climatiques est sévère et qu’il y a donc plusieurs situations qui vont impacter l’objet étudié. Dans ce cas, nous devenons relativement alarmistes » explique Roman Yassinski.

Dématérialisés sur une plateforme en ligne, ces algorithmes peuvent également identifier les zones arborisables dans les villes et quelles sont exactement les espèces à planter afin d’agir au mieux sur la régularisation thermique et l’atténuation des changements climatiques.

© Capture d’écran My Climate Company

Une adoption en forte croissance

L’année dernière, The Climate Company a réalisé 3 000 analyses sur le sol français. Au premier semestre de 2024, ce chiffre a déjà atteint 15 000 expertises. Pour 2025, l’entreprise prévoit de traiter plusieurs centaines de milliers de demandes. Sur sa plateforme principale « My Climate », la start-up travaille avec l’État français et les villes, mais également avec le secteur privé comme les agents immobiliers, les assureurs, les banques et les grandes entreprises.

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« Notre priorité c’est simplement que les données climatiques soient intégrées dans tous les projets d’aménagement urbain ou de construction immobilière. Elles permettent vraiment d’adapter concrètement le bâtiment et d’utiliser des indices très précis à échelle spatiale. Nous sommes très transparents avec nos clients et utilisateurs. Si l’impact climatique d’un projet est négatif, nous sommes très fermes, jusqu’à pouvoir déconseiller de construire à certains endroits » ajoute Roman Yassinski.

Une version 2.0 accessible à tous

Pour le grand public, The Climate Company vient tout juste de lancer « Villes et Climats », une version gratuite de la plateforme permettant à tous d’étudier le climat et ses prévisions dans plus de 450 villes françaises.

« L’accès à l’information pour tous est très important, cette deuxième version est une véritable révolution. Cette fois on n’y analyse pas des points précis mais des sections cadastrales qui composent les villes françaises de plus de 20 000 habitants » précise Charles-César d’Amat.

© Capture d’écran My Climate Company

L’exemple de Monaco

Bien que la start-up ne travaille pas encore avec les données de la Principauté, elle peut tout de même y apporter son expertise notamment grâce aux indices des communes limitrophes. « Les principaux risques sur le territoire de Monaco ce sont les risques hydrologiques liés à la position géographique de la Principauté en région côtière. On parle alors de risques de submersion marine, d’érosion côtière ou de recul du trait de côte. Ce sont des risques qui sont particulièrement marqués autour des ports et pour les bâtiments en contact direct avec le littoral.

Ensuite, on y voit également des risques liés à la densité d’urbanisation et de minéralisation des sols. Les risques thermiques de surchauffe urbaine sont liés à la densité d’infrastructures qui ne permettent pas la régularisation thermique, soit la ventilation naturelle, ou encore qui vont favoriser l’absorption du stockage de la chaleur » conclut l’expert scientifique.

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