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La Princesse Caroline célèbre les 50 ans du 17e Régiment du génie parachutiste à Montauban

La Princesse Caroline avait accepté « avec joie et fierté » de devenir la Marraine du 17e Régiment du génie parachutiste le 29 juin 2012 © Préfet de Tarn-et-Garonne

Le vendredi 4 octobre, Montauban a vibré au rythme des célébrations du 50e anniversaire du 17e Régiment du génie parachutiste (RGP). En tête d’affiche, la Princesse Caroline de Hanovre, marraine du régiment, a honoré de sa présence une cérémonie placée sous le signe de la tradition et de la bravoure.

Dès le matin, les sapeurs-parachutistes ont pris part à une messe solennelle à l’Église Saint-Jacques, en l’honneur de leur saint-patron, l’archange Saint-Michel. La procession a ensuite mené les militaires à la majestueuse Place Nationale, où la cérémonie officielle s’est tenue.

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Sous le regard des Montalbanais, le général de corps d’armée Jouslin de Noray a dirigé les festivités, entouré d’anciens chefs de corps, témoignant de l’héritage et de la camaraderie au sein du régiment.

Une marraine engagée

La présence de la Princesse Caroline à cet événement symbolise le lien indéfectible entre le régiment et la Famille Princière de Monaco. En tant que marraine du 17e RGP, la Princesse de Hanovre incarne les valeurs de courage et d’engagement qui caractérisent les sapeurs-parachutistes.

En acceptant de devenir la marraine du 17e RGP le 29 juin 2012, la Princesse de Hanovre perpétue la longue tradition militaire de la dynastie des Grimaldi, qui s’est souvent conjuguée avec l’histoire militaire française.

Ce qui a particulièrement marqué la Princesse en s’engageant, est la spécificité déminage du régiment, qui lui vaut la belle appellation de « Démineurs de l’espoir ». Son engagement dans « le combat pour ceux qui souffrent » et ses nombreux déplacements dans des pays en proie à la guerre lui ont permis de constater les ravages causés par les mines antipersonnel, notamment sur les populations civiles et les enfants.

Cette mission du 17e RGP, partout dans le monde, résonne donc profondément avec ses préoccupations humanitaires.

Une tradition ancrée dans l’histoire

Le culte de Saint Michel chez les parachutistes trouve ses racines durant la Seconde Guerre mondiale. Le 4 juin 1944, un aumônier militaire remettait une médaille de Saint Michel à chaque soldat en prévision de leur parachutage du 6 juin en Bretagne. Depuis, cette tradition perdure, et cette année, elle prend une signification toute particulière avec la célébration du cinquantenaire.

« Et par Saint-Michel, vive les paras ! » a résonné dans les cœurs, marquant le début d’un week-end festif pour le 17e RGP, riche en souvenirs et en honneurs.

Crédits photos : 17e RGP et Préfet de Tarn-et-Garonne.