Le Prince Albert II au Sommet de la Francophonie : « La langue française est notre bien commun »
Organisé par l’Organisation Internationale de la Francophonie, le Sommet de la Francophonie réunit 88 États pour définir les orientations stratégiques de l’organisation.
Ce samedi le Prince Albert II a quitté l’Alsace où il avait passé quelques jours à Strasbourg et Mulhouse, pour rejoindre le 19e Sommet de la francophonie sous le thème « Créer, innover et entreprendre en français ».
Après avoir commencé cette deuxième journée du Sommet à la Cité internationale de la langue française à Villers-Cotterêts, le Souverain a poursuivi l’évènement sous le majestueux dôme du Grand Palais à Paris.
Lors de la séance plénière, organisée en tables rondes, la question de l’emploi des jeunes a particulièrement été débattue grâce à la participation de jeunes créateurs, innovateurs et entrepreneurs de la société civile.
La jeunesse : une priorité
Pour ce sommet de la Francophonie, le Prince a rappelé que « la langue française est notre bien commun, elle traduit notre appartenance à une communauté de valeurs et transcende nos différences. » Il a également eu une pensée pour la jeunesse qui doit être, selon le Souverain, une priorité alors que 60% de la population de l’espace francophone a moins de 35 ans.
Le Prince Albert II a profité de cette réunion pour rencontrer le chef du Gouvernement d’Andorre, Xavier Espot Zamora, et lui a exprimé son souhait de renforcer les relations entre les deux pays et en particulier dans le domaine économique. Pays hôte des Jeux des petits États d’Europe en 2027, Monaco, à travers la voix du Prince a renouvelé sa volonté de renforcer la coopération avec Andorre qui, lui, le sera en 2025.
L’après-midi les chefs d’Etat et de gouvernement et les chefs de délégation se sont réunis à huis clos sous le thème : « multilatéralisme renouvelé ». Trois textes majeurs ont été adoptés à l’issue de la rencontre : la Déclaration du Sommet, la Déclaration de solidarité avec le Liban, et la Résolution sur les crises dans l’espace francophone.