#GirlBoss : Charlotte Casiraghi inspire la jeunesse de Monaco

Le mercredi 5 mars, l’Hôtel Columbus a accueilli la 4e édition de #GirlBoss, un événement de speed mentoring dédié aux jeunes femmes de 11 à 25 ans.
Organisé par SheCanHeCan et l’Association des Femmes Chefs d’Entreprises de Monaco (AFCEM), avec le soutien de DFM Monaco, l’événement #GirlBoss a une nouvelle fois rassemblé plus de 20 mentors, entrepreneures et dirigeantes, venues partager leurs expériences et conseils aux jeunes filles.
Johanna Houdrouge, présidente de l’AFCEM et co-fondatrice de #GirlBoss, est revenue sur les objectifs de cette journée : « Ce speed mentoring, c’est l’union de deux associations qui combattent pour les droits des femmes. Nous voulons vous transmettre ces valeurs de travail, de persévérance, d’égalité et de complémentarité. » Elle a rappelé que l’équilibre entre hommes et femmes dans le monde professionnel favorise la performance et l’innovation.
Cette année, Charlotte Casiraghi, fille de la Princesse Caroline de Monaco, invitée d’honneur, s’est assise aux côtés de Johanna Houdrouge et de Vibeke Brask Thomsen pour prononcer un discours inspirant pour les jeunes filles présentes.
« Je suis très honorée aujourd’hui de pouvoir prendre la parole devant vous en cette journée des droits de la femme, une journée qui est un moment à la fois de célébration, mais aussi de réflexion sur les progrès réalisés et les défis qui restent à relever. C’est aussi l’occasion de souligner l’importance de l’accompagnement et du partage d’expérience entre les générations », a-t-elle déclaré.

Elle a insisté sur l’importance du mentoring et du partage d’expérience : « Le mentoring, c’est avant tout une rencontre, un échange d’idées et de conseils. C’est l’opportunité de montrer qu’il est possible de tracer sa propre voie, même si la route n’est pas toujours facile. Chaque difficulté surmontée forge notre parcours. »
Elle a également partagé son propre chemin, à travers l’équitation, la philosophie, la mode et la littérature, illustrant ainsi la richesse des possibles pour chaque jeune fille présente. « En ce moment, j’ai réalisé un projet où j’aligne des ateliers de philosophie et de littérature en pédopsychiatrie. C’est un nouveau projet. Il y a toujours l’occasion de se réinventer et de pouvoir saisir des occasions. »
Charlotte Casiraghi a également évoqué une figure qui l’a souvent inspirée : Maya Angelou, poétesse américaine : « Elle est en quelque sorte un mentor, une inspiration pour moi. Elle est considérée comme une icône de la littérature et du combat pour les droits civiques ». Elle a lu un extrait de son autobiographie : « Lettre à ma fille », insistant sur le message de confiance et de persévérance qu’il transmet : « Cela m’a appris que chaque expérience, chaque défi est une occasion de grandir » avant de conclure : « Le monde a besoin de vos idées, de votre énergie et de votre engagement. Vous avez un pouvoir immense et aujourd’hui, vous êtes ici pour le découvrir et l’explorer », a-t-elle conclu.

Enfin, Vibeke Brask Thomsen, directrice de SheCanHeCan et co-fondatrice de #GirlBoss, a conclu les discours par un message puissant : « Osez. Osez cet après-midi poser vos questions, mais aussi dans votre vie. Madame Casiraghi l’a très bien illustré. Il y a dans cette pièce des femmes remarquables aujourd’hui et c’est facile de voir leur succès et leur haut poste. Mais, derrière cela se cachent bien sûr de nombreux obstacles, des défis et aussi des échecs, mais qu’elles ont surmontés. Il y a certainement plus de personnes pour vous décourager et vous dire que ce n’est pas possible que pour vous encourager et pousser vos limites. J’entends souvent que le combat est gagné, mais malheureusement, ce n’est pas le cas. »
Après ces discours, les jeunes participantes ont pu rencontrer les mentors lors de sessions de speed mentoring de huit minutes, en tête-à-tête ou en groupe. Parmi les mentors figuraient notamment Valérie Davenet, directrice de l’environnement, Claire Liberatore-Dupas, gynécologue, Marion Latore, architecte d’intérieur, Elodie Kheng, directrice de cabinet du ministre d’État, ou encore Marina Ceyssac, Haut Commissaire à la protection des droits et des libertés.